
En pleine promotion de son nouveau film, Le Grand Déplacement, Jean-Pascal Zadi s’est exprimé ce vendredi matin sur France Info sur un sujet explosif : le racisme anti-Blancs. « Une hérésie », estime l’acteur et réalisateur. Distinguant racisme systémique et comportements individuels, le lauréat du César du meilleur espoir masculin en 2021 estime qu’« il faut faire la différence entre le racisme, qui est un concept sociétal et à prendre en globalité, et des hostilités ».
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Selon lui, le racisme, dans les sociétés occidentales, repose sur un ensemble d’obstacles structurels rencontrés par les personnes non blanches : « Pour avoir un boulot, pour rentrer dans une boîte de nuit, pour louer un appartement, ça va être un frein. »
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« Un blanc dans la société, je ne pense pas qu’il ait un frein pour avoir un appartement ou pour rentrer en boîte de nuit ou pour avoir un travail », s’est-il amusé au micro de nos confrères. Si Jean-Pascal Zadi reconnaît que certains Blancs peuvent être victimes d’attaques ou d’insultes liées à leur couleur de peau, il n’y voit pas une forme de racisme organisée. « C’est inhérent à l’être humain. Il y a un humain qui peut dire des bêtises […] ou même agresser quelqu’un juste parce qu’il est blanc, mais ce n’est pas du racisme ». », observe-t-il.
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De quoi s’attirer quelques commentaires bien salés sur les réseaux sociaux. « Ce type est un raciste. Il en donne même la définition. Boycotter son navet est une action de salubrité publique », a par exemple lancé un internaute. « Le privilège blanc ne l’a pas empêché de faire des films pourris avec des millions d’euros d’argent public depuis vingt ans pourtant », pointe pour sa part le journaliste Alexandre de Galzain.
Parfois classé « d’extrême droite », le racisme anti-Blancs aussi bien dénoncé à droite que réfuté à gauche. Dans une enquête, publiée aux éditions de La Nouvelle Librairie, le journaliste François Bousquet est pourtant parvenu, témoignages à l’appui, à démontrer l’étendue de ce phénomène « massif et occulté ». « Nier l’existence du racisme antiblanc, c’est, en creux, l’autoriser », résume l’auteur du Racisme antiblanc, l’enquête interdite.
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