Les négociations sur les retraites sont définitivement un échec. Alors que le conclave est terminé depuis ce lundi 23 juin, le Premier ministre a convié dès le lendemain les syndicats et le patronat à Matignon afin de poursuivre les échanges. Problème : aucun accord n’a été trouvé.
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Pas de quoi décourager le Premier ministre, qui a proposé de poursuivre les négociations jusqu’à la mi-juillet. Comme le relate BFMTV, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, rejette cependant la proposition du chef du gouvernement : « Nous ne voulons pas de nouvelles séances de négociations. »
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La syndicaliste a d’ailleurs rappelé que la pénibilité et le financement du système de retraites étaient « deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions », et sont restés des points de blocage. « Si à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre, il faut qu’il comprenne que, pour mon organisation, il n’y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé », a-t-elle affirmé ce vendredi matin.
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Quelques heures plus tard, François Bayrou a répondu en prévenant que l’exécutif « tranchera » sur les retraites si les partenaires sociaux « considèrent que ce n’est plus leur heure ».
« Nous avons montré que la démocratie sociale pouvait défricher le chemin. Au bout du chemin, le gouvernement prendra sa décision », a-t-il annoncé en début d’après-midi ce vendredi. Les parlementaires devraient voter ce texte lors du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2026.
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