Rori, la sensation pop-punk venue de Liège
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02/07/2025 à 11:44

On l’entend beaucoup ces jours-ci grâce à son duo avec Jennifer Ayache sur un vieux tube de Superbus, Butterfly. Dix-neuf ans après sa création, la scie au parfum pop-rock californien n’a pas pris une ride. Et s’il semble aller comme un gant à Rori, papillon sorti de sa chrysalide il y a trois ans avec le titre Docteur, c’est que la chanteuse venue de Liège ne semble pas prête encore à verser dans la folk patchouli.
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Des guitares, des basses, des batteries et des voix doublées pour des refrains finement boostés à l’hélium : fan de Miley Cyrus, la chanteuse a le sens du tube bien taillé pour les ondes FM, tel qu’en témoigne son titre Loser. Une colère déliée sur le thème du harcèlement scolaire dont le vidéoclip ne sera pas sans évoquer le Baby One More Time d’une autre poupée rebelle, Britney Spears. « Je n’avais jamais songé à chanter avant qu’on me fasse remarquer que j’avais une belle voix, raconte Camille Gemoets, son état civil. Moi, je me contentais de jouer sagement de la guitare depuis l’âge de 5 ans. »
« Pour écrire, je pars toujours d’observations personnelles »
Premier essai en anglais avec le groupe Beffroi, Swim : un titre électro-pop, certes sans grande originalité, mais qui permet bien d’évaluer le spectre vocal de la chanteuse. Biberonnée à Michael Jackson, Daft Punk, Arctic Monkeys et autres Gorillaz, la fille d’un employé de banque et d’une mère travaillant dans les vaccins décide de reprendre sa destinée en main en déployant ses ailes dans la langue de Jacques Brel. « Pour écrire, je pars toujours d’observations personnelles, même si je ne prétends pas avoir encore une grande expérience. » Elle dit appartenir à une génération dont les vérités se heurtent à une défiance constante envers l’information. « Tous les jours, on se prend un sac de nouvelles déprimantes sur le coin de la gueule. Comment rester positif et croire en ses rêves ? C’est épuisant. Et pourtant, il faut bien continuer à avancer. » La jeune femme a fermé le journal et ressorti sa guitare. C’est sa façon de s’ouvrir au monde avec une photogénie du diable.
Le 27 juillet au festival Plein Air de Tournai, le 23 août au festival Les Solidarités de Namur (lessolidarites.be), et le 28 août au festival Francomanias de Bulle (francomanias.ch)

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