
Éric Ciotti fulmine contre le mouvement social des contrôleurs aériens. « Cette grève est honteuse et scandaleuse, c’est une prise d’otages des usagers », s’est-il insurgé au micro de RMC, ce jeudi 3 juillet, alors que 40 % des avions seront cloués au sol, ce vendredi, à Roissy Charles-de-Gaulle et à Orly.
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Pour le patron de l’UDR, cette grève n’a aucune légitimité. « Il y a des retards considérables quasiment chaque jour. Et cette nuit, à Orly, des élèves de Nice du collège Roland-Garros ont été bloqués et ont dû dormir dans l’aéroport parce qu’il y avait ces grèves dès hier soir. Tout cela est insupportable », a-t-il lancé.
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Afin de contrer ces mésaventures, le député des Alpes-Maritimes a rappelé que son groupe a déposé une proposition de loi pour encadrer le droit de grève lors des départs en vacances. « C’est un droit constitutionnel mais il faut arrêter, surtout de la part de personne privilégiées », a tancé le parlementaire, évoquant des personnes « qui ont des salaires atteignant parfois 9 000 euros par mois ».
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Les contrôleurs en grève protestent contre une réforme en cours visant à établir un pointage lors de leur prise de poste. Cette réforme survient après un « incident grave » à l’aéroport de Bordeaux fin 2022. Deux avions avaient alors failli entrer en collision. En cause : une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, sans respect du tableau de service. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a exclu ce mercredi de céder aux revendications de syndicats de contrôleurs aériens en grève, les qualifiants « d’inacceptables ».
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