
Un complot anti-algérien ? Alors que plusieurs sites de baignade dans la Seine ont été ouverts ce samedi 5 juillet, des internautes dénoncent… une atteinte à la mémoire des manifestants algériens jetés dans le fleuve lors de la répression policière du 17 octobre 1961, lors de la guerre d’Algérie, comme le relève Le Figaro. Selon eux en effet, cette date aurait délibérément été choisie le jour où l’Algérie fête son indépendance.
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« Honte à la mairie de Paris d’avoir choisi cette date où l’on fête la mémoire de nos martyrs pour ouvrir la baignade dans la Seine. C’est un symbole de provocation et de haine », s’agace un internaute sur TikTok, vêtu d’un maillot de l’Algérie. « C’est juste de la provocation envers les Algériens », dénonce une autre utilisatrice du réseau social. « Parce qu’en ce jour d’indépendance pour l’Algérie, les Parisiens n’ont pas trouvé meilleure idée que de se baigner dans l’eau dans laquelle nos martyrs ont été tués », grince une autre.
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Dans la nuit du 17 octobre 1971, des milliers d’Algériens manifestaient dans la capitale à l’appel du FLN pour contester le couvre-feu qui leur avait été imposé. Nombre d’entre eux ont été arrêtés et emprisonnés. D’autres – plusieurs dizaines – sont tués et jetés dans la Seine par la police. Une tragédie encore vivace dans la mémoire nationale. Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, des athlètes algériens qui défilaient en bateau sur le fleuve ont jeté des roses dans la Seine en guise de geste mémoriel.
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