
Un quart des ménages français vivraient aujourd’hui dans un logement trop grand pour eux. C’est ce qu’estime une étude de l’Insee publiée le 8 juillet, qui évoque des habitations disposant d’« au moins trois pièces de plus que le nombre théoriquement nécessaire pour leurs occupants ». Au total, 7,6 millions de résidences principales sont ainsi pointées du doigt, dont 93 % sont des maisons individuelles. La plupart sont habitées par des propriétaires de plus de 60 ans, installés depuis plus de vingt ans et dont les enfants ont quitté le nid depuis longtemps.
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L’étude enfonce le clou : chez les actifs, les agriculteurs sont les champions de la sous-occupation, avec un taux de 44 %. Et c’est en Bretagne que l’on trouve le plus de place « en trop » : près de la moitié des logements y comptent cinq pièces ou plus. « Et alors ? Vous allez obliger les Français à cohabiter ? Vous allez leur imposer d’héberger des gens chez eux ? Ça commence à bien faire maintenant ! S’ils ont envie d’avoir deux pièces de plus, c’est leur affaire, ils ont acheté leur maison ou la louent, c’est leur argent ! Non, mais ça devient l’URSS ! », s’est insurgée Marine Le Pen sur X. Une étude qui pourrait alimenter certaines propositions politiques.
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En 2021, Pia Mamut, chercheuse à l’université de Münster, proposait devant le Bureau européen de l’environnement d’instaurer, au nom du climat, un quota de mètres carrés par personne : 14 à 20 m² pour une personne seule, 40 à 80 m² pour un foyer de quatre. Des normes rigoureusement calculées, qui ne sont pas sans rappeler les grandes heures de la planification soviétique, version bas carbone.
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