
Emmanuel Macron l’avait promis à Theresa May en 2018, il l’a confirmé le 8 juillet lors de son voyage officiel au Royaume-Uni. La tapisserie de Bayeux, broderie monumentale du XIe siècle retraçant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, sera prêtée à Londres de septembre 2026 à juin 2027, durant les travaux du musée normand où elle est conservée. Sur X, le chef de l’État a salué un « partenariat culturel sans précédent » : « Nous allons prêter à la Grande-Bretagne un joyau emblématique de notre histoire commune […] C’est la première fois que ce trésor va quitter notre sol. »
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Une initiative applaudie par Hervé Morin, président de la région Normandie. L’annonce fait bondir. Didier Rykner, fondateur de La Tribune de l’Art, dénonce une décision « catastrophique pour le patrimoine », prise par le président « tout seul, contre l’avis des conservateurs et des restaurateurs ». Il relaie sur son site les propos de Béatrice Girault, qui a participé à la restauration de l’œuvre dans les années 1980 : « À chaque fois qu’on la manipule, on perd un peu de matière, donc un peu de résistance, que ce soit le lin de la toile de base ou la laine de la broderie. » La spécialiste redoute qu’un tel précédent n’ouvre la porte à d’autres demandes internationales.
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