Invitée sur CNews, la journaliste de la chaîne Rete 4 a évoqué la séquestration qu’elle a subie dans une boucherie halal alors qu’elle réalisait un reportage sur l’islamisme, qualifiant les faits d’« illégaux » et de « très graves ».
Encore sous le choc, une journaliste italienne est revenue sur son agression dans une boucherie halal à Roubaix. La scène s’est déroulée mercredi 26 novembre alors que Costanza Tosi filmait discrètement le commerce avec son téléphone dans l’objectif de réaliser un reportage sur la montée de l’islam radical pour la chaîne de télévision italienne Rete 4.
Lorsque le patron de la boutique s’est rendu compte que la journaliste filmait, il a décidé de l’enfermer. « Je lui ai dit que cette situation est illégale et interdit dans la loi française », a raconté la jeune femme sur CNews. « J’ai alors commencé à crier, mais il m’a dit que si je continuais, il allait me donner un coup de poing », a continué la jeune femme, qui a alors prévenu le vendeur que « cette violence était très grave ».
Deux autres hommes ainsi que plusieurs femmes sont ensuite arrivés sur place, sans toutefois porter assistance à la journaliste italienne. « J’ai demandé de l’aide, mais ils m’ont dit : “Dans ce quartier, personne ne va t’aider” », a poursuivi Costanza Tosi. De cette séquence, la reporter dresse un constat : « Dans ce quartier, la loi de l’État n’est pas importante. La chose la plus importante est la loi du Coran. J’ai rencontré des jeunes qui m’ont rapporté ces propos. »
Costanza Tosi s’était rendue dans la rue de Lannoy, qui avait fait l’objet de nombreux articles en raison de la présence d’éléments islamistes. « Je suis spécialiste des sujets liés à l’islam radical et j’ai déjà tourné des reportages dans la banlieue de Lyon et de Marseille », avait au préalable expliqué la journaliste à la télévision italienne.







