Comme l’a récemment montré l’agression d’une journaliste italienne au sein d’une boucherie halal de la ville, Roubaix (Nord) a vu son paysage changer au cours des dernières années. Et pour cause : la ville fait face à une montée de l’islamisme.
L’agression d’une journaliste témoigne d’une situation dégradée à Roubaix. Voile islamique pour fillette, poupée musulmanes ou encore boucheries halal, certaines rues de Roubaix montrent une islamisation croissante depuis plusieurs années. L’agression d’une journaliste étrangère n’a pas manqué de mettre la lumière sur cette ville particulièrement touchée par l’immigration massive.
Mercredi 26 novembre, une Italienne travaillant pour la chaîne Rete 4 a porté plainte après avoir été retenue contre son gré et menacée physiquement par un commerçant et son fils. Elle menait un reportage au sujet de la montée de l’islam radical en France, alors qu’un sondage Ifop a récemment révélé que «44% des musulmans privilégieront le respect des règles de l’islam aux lois françaises», comme l’a expliqué le directeur du pôle Politique et Actualité de l’institut, François Kraus.
Sur CNEWS, la journaliste, Costanza Tosi a témoigné de sa mésaventure ce samedi. «Si tu continues à crier, je te donne un coup de poing», lui aurait notamment intimé son agresseur.
«Qu’est-ce que ça raconte, de vendre des djellabas à des enfants de 2 ans ?»
La plainte de cette femme met en lumière la situation dégradée de la ville de Roubaix. Depuis quelques années, la ville s’est islamisée progressivement et les commerces en sont également le reflet. Les vitrines exposent des jouets, des manuels et des voiles islamiques qui ne manquent pas de choquer les habitants.
Pour CNEWS, certains passants ont témoigné : «Je suis allé dans un commerce qui vend des robes religieuses et dans la vitrine, j’ai vu un mannequin de la taille d’un enfant de 2 ans, qui était totalement voilé. Là, j’ai été choqué. Nous sommes dans une république laïque. Qu’est-ce que cela raconte, de vendre des djellabas ou des voiles à des enfants de 2 ans ?»
L’atmosphère dans les commerces est également de plus en plus pesante pour les femmes. «C’est très masculin… reprend cette riveraine. Il existe des cafés où, en tant que femme, je ne me vois pas aller. Quand on passe même, devant les hommes, j’ai le sentiment que les femmes ne sont pas respectées».
«On n’en peut plus !»
Cette situation s’explique notamment par un mélange entre la pauvreté et une immigration massive ces dernières années. Le juriste originaire de la ville, Amine Elbahi, invité de CNEWS, détaillait en plateau : «Même les personnes issues de l’immigration, que ce soit de la première, deuxième ou troisième vague, disent “stop”. On n’en peut plus !».
«Roubaix a été la poubelle de la métropole de Lille. On a pris, à Roubaix, ce que Lille et Tourcoing ne voulaient pas. Tous les pauvres sont envoyés à Roubaix et l’État ne joue pas son rôle», complète-t-il.
Selon un rapport du ministère de l’Intérieur, consulté par le JDD, Roubaix ferait partie de l’épicentre de la mouvance salafiste, au même titre que Les Mureaux (Yvelines) et Fréjus (Var).







