Panique à la clinique de Keraudren. Ce mardi 13 juin, toutes les opérations prévues dans cet établissement de la ville de Brest, en Bretagne, ont été annulées. Selon les informations du Télégramme, plusieurs blocs opératoires ont été soudainement… envahis par des « insectes », selon Anthony Monnier, le directeur. D’après nos confrères, cette invasion s’est déclarée le 12 juin dans l’après-midi obligeant le personnel de la clinique à isoler les salles où ces petites bêtes ont été retrouvées. Toujours selon les informations du quotidien régional, il « s’agirait d’araignées rouges, des acariens en vérité, qui sont inoffensives pour l’homme mais peuvent proliférer rapidement sur les rebords des fenêtres et écrans ».
Comme l’expliquait Le Monde, les araignées rouges n’ont d’araignées que le nom. Car « contrairement à ce qu’on pourrait penser, les araignées rouges ne sont pas des insectes, ce sont, en réalité, des acariens de la famille des tétranychidés ». Difficiles à repérer puisqu’elles sont très petites, elles font pourtant des dégâts importants en particulier sur les plantes et dans les jardins. D’après nos confrères, ces petites bêtes adorent l’ambiance sèche, assez répandue dans l’intérieur de nos habitations, notamment en hiver avec le chauffage, mais aussi dans une véranda. Les araignées rouges s’attaquent surtout aux plantes d’intérieur et aux plantes sous serre. Dans les jardins, elles s’attaquent aux légumes, fleurs, arbustes et arbres fruitiers. Après la découverte de cette invasion, l’hôpital a tout de suite agi.
Des opérations reportées
« Des premières actions ont été entreprises dès lundi soir avec un premier traitement des zones intérieures et extérieures ainsi qu’un bionettoyage renforcé », a fait savoir la clinique de Keraudren dans un communiqué. En conséquence, les opérations considérées comme non urgentes ont été reportées. Dans cet établissement, un « service minimum » continue tout de même d’êrtre assuré dans les cinq salles non touchées. « L’ensemble des patients est prévenu au fur et à mesure par leur médecin traitant », ajoutait la clinique, qui, en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS), travaille « à traiter au plus vite la situation afin de permettre une reprise normale de l’activité ».
