Sans pitié pour Sara Balzer (victoire 12-15), Manon Apithy-Brunet a décroché son tout premier titre olympique, lundi au terme d’une excitante finale 100% française. Favorite annoncée du tournoi, Sarah Balzer a été belle perdante.
Un cadre grandiose au Grand Palais, une finale 100% tricolore, un duel pour l’or ET l’argent… On ne pouvait pas rêver mieux pour le sommet du sabre individuel féminin, lundi, et ce choc entre compatriotes a paré d’or Manon Apithy-Brunet, vainqueure avec maîtrise de Sara Balzer (12-15).
Outsider de cette dixième finale franco-française dans l’histoire de l’escrime, une première depuis 1996 et une finale remportée par Laura Flessel contre Valérie Barlois (Atlanta, USA), Apithy-Brunet a démarré très fort face à la numéro 2 mondiale, favorite de ce tournoi olympique et pourtant programmée pour l’emporter.
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Mais c’est bien Apithy-Brunet (28 ans) qui a résisté au retour de son adversaire pour devenir la toute première française championne olympique de sabre. En bronze en individuel aux JO de Tokyo 2020, en argent par équipes la même année, “MAB” a cette fois atteint le Graal olympique.
“Je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne réalise pas encore, peinait à croire la nouvelle championne olympique au micro de France 2. J’ai tout fait pour l’avoir ce titre, c’est incroyable ce qui m’arrive. (…] Mon mari m’a dit d’être moi sur la piste et j’ai besoin de vivre des émotions, c’est fou ce qu’il se passe en moi là.”
En argent, Sara Balzer a été belle joueuse après sa défaite, et a été célébrée par le camp tricolore de l’escrime présent en nombre au Grand Palais. L’image était aussi belle que cette finale fraternelle. La France décroche au passage ses 15e et 16e médailles dans ces Olympiades.
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