Outre des problèmes de transports ou de restauration, le village olympique a recensé plusieurs vols ces derniers jours. Cinq plaintes ont été déposées, d’après Le Parisien. Les enquêtes ne seront pas évidentes à mener puisque les lieux de vie ne sont pas équipés de vidéo-surveillance.
Le village olympique continue de faire parler de lui. Après les problèmes liés aux transports et à la restauration, c’est désormais la sécurité au sein du village olympique qui est questionnée. Depuis l’installation de l’ensemble des délégations au village olympique, cinq plaintes pour vols ont été déposées, d’après Le Parisien. Un chiffre assez élevé pour ces débuts de Jeux Olympiques, surtout dans un lieu où la sécurité et l’esprit olympique doivent régner.
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Parmi les plaintes, l’une a été déposée, ce samedi, au commissariat de Saint-Denis. Elle concerne l’entraîneur de l’équipe australienne de hockey sur gazon, Colin Batch. Il a porté plainte pour vol de carte bancaire et utilisation frauduleuse. Le vol aurait eu lieu, selon lui, dans sa chambre, le samedi matin, entre 9h30 et 13h. Toujours selon Le Parisien, aucune infraction n’a été constatée dans sa chambre. Colin Batch a été contacté par sa banque pour des transactions suspectes estimées à 1.500 dollars australiens (soit 907 euros). La police judiciaire du département du 93 a été saisie de l’affaire.
Le lendemain, une autre plainte a été déposée. C’est cette fois-ci, c’est un joueur de l’équipe japonaise de rugby qui a été victime de vol dans sa chambre. Il a porté plainte pour vol d’une alliance, d’un collier et d’argent. Le préjudice est estimé à 3.000 euros. La chambre aurait été entièrement fouillée en son absence même si aucune trace d’effraction n’a été relevée par la suite.
Ces cas interpellent forcément sur la sécurité au sein du village olympique. Cet espace accueille environ 9.000 athlètes ainsi que près de 5.000 membres de l’encadrement (kinés, entraîneurs…). Les forces de l’ordre sont physiquement absentes à l’intérieur des lieux. Chaque délégation bénéficie de sa propre sécurité. En cas de problème, Paris 2024 est immédiatement prévenu. A son tour, l’organisation alerte le poste de police, créé spécialement pour l’occasion, à 150 m de l’entrée du village olympique. Les enquêtes ne seront pas évidentes à mener puisque les lieux de vie des athlètes ne possèdent pas de vidéo-surveillance.
Une source des renseignements a confié à nos confrères du Parisien: “Chaque olympiade connaît son lot de vols, d’agressions physiques et sexuelles, de cambriolages, de dégradations, d’infractions aux stupéfiants mais par tradition, le village reste un sanctuaire dans lequel la police ne peut entrer sous certaines conditions. C’est la liberté de l’athlète qui prime sur la sécurité.”
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