Le Comité international olympique a réaffirmé mardi sa confiance en l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Malgré la possible censure du gouvernement à l’Assemblée nationale, l’instance estime que l’engagement de l’État ne devrait pas être bouleversé.
Malgré le flou autour du gouvernement Barnier, les JO 2030 dans les Alpes gardent le cap. Après la première journée de la commission exécutive du Comité international olympique, qui se réunit jusqu’à jeudi à Lausanne (Suisse), le directeur exécutif des Jeux olympiques de l’instance a évoqué en conférence de presse le dossier de l’organisation, alors que le COJO 2030 est toujours en quête d’un président.
“Dans le cadre du contrat de ville hôte, la formation du comité d’organisation doit se faire dans les six mois suivants la signature du contrat donc on est encore dans cette échéance-là”, rassure ainsi Christophe Dubi. “A ce stade, on est très satisfait du travail fait à la fois dans le cadre de la future Solideo, puisque cette entité qui a extrêmement bien fonctionné dans le cadre des Jeux de Paris va être reconduite dans le cadre d’Alpes françaises 2030.”
“Les services de l’Etat ont déjà fait du travail pour détailler les différents objets qui feront partis de la Solidéo et qui seront livrés dans les années à venir”, enchaîne le directeur exécutif des Jeux olympiques au sein de l’instance internationale. “Idem au niveau du comité d’organisation, il y a déjà des acteurs avec lesquels nous pouvons parler notamment de la constitution d’un plan directeur qui conduira les actions du COJO, qui travaillera sur un rythme accéléré.”
Le Comité international olympique ne s’inquiète pas publiquement davantage de la possible censure à venir du gouvernement Barnier et de son projet de loi de finances 2025, qui incluait une partie de la garantie financière de l’Etat pour les Jeux 2030.
“Le projet d’organisation des Jeux, et on l’a vu dans le cadre de Paris 2024, réunit tout le monde. C’est la grande force des Jeux”, explique encore Christophe Dubi. “Dans le cadre de l’organisation des Jeux sur sept ans parfois plus, il y a forcément au niveau local, régional et national parfois, des changements de gouvernement.”
Avant de conclure: “Mais il y a une chose qu’on ne raye jamais des priorités à l’ordre du jour, ce sont les Jeux olympiques parce que c’est une plateforme formidable. On a toute confiance à ce stade dans ce projet Alpes Françaises 2030, et on se réjouit déjà des prochaines étapes.”
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