Bernard Arnault s’est fendu d’un communiqué incisif, ce vendredi 31 janvier, afin de répondre aux critiques portées à son encontre par Michel-Édouard Leclerc, patron de la chaîne de magasins du même nom. Ce dernier a déclaré sur LCI, à propos de Bernard Arnault : « Ce n’est pas forcément positivement impactant d’avoir un des hommes les plus riches de France qui dit : “Si ça ne le fait pas, je quitte le pays” ».
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Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc a ensuite lancé, toujours au sujet des délocalisations d’entreprises : « Vous ne m’entendrez jamais dire ça. » Des mots qui font suite aux critiques portées par Bernard Arnault, ce mardi, contre la surtaxe d’impôt sur les sociétés prévue dans le projet de budget pour 2025 et, plus largement, contre le système économique français.
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Bernard Arnault a donc décidé de répondre dans un communiqué publié sur X par LVMH Press. L’homme le plus riche de France a commencé par démentir les accusations portées par Michel-Édouard Leclerc : « Je n’ai bien entendu jamais dit que nous allions délocaliser le groupe LVMH. Cette affirmation est fausse. Le groupe LVMH est fier d’employer directement et indirectement près de 200 000 personnes en France. »
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Le PDG de LVMH est ensuite revenu dans le détail sur ses propos d’il y a quelques jours. « Ce que j’ai dit, c’est que les mesures fiscales envisagées sont une incitation à la délocalisation, puisqu’elles taxent le Made in France, mais pas les entreprises françaises délocalisées », a-t-il développé. Avant de réaffirmer son amour de la France : « C’est précisément parce que j’aime la France et que je souhaite que notre pays continue à rester compétitif que j’ai tenu à alerter sur des mesures qui me paraissent en tous points contre-productives »
Bernard Arnault a ensuite taclé à son tour Michel-Édouard Leclerc : « Puisqu’il semble vouloir défendre les PME françaises, je lui conseille de vendre dans ses supermarchés davantage de produits français, et d’arrêter de pressurer les fournisseurs français, au risque de les mettre en difficulté, en cherchant à obtenir d’eux des prix toujours plus bas. »
Selon le PDG de LVMH, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc devrait ainsi montrer « son patriotisme » plutôt que de critiquer « un groupe qui fait rayonner la France dans le monde avec ses artisans et ses fournisseurs, en les aidant à se développer dans notre pays. » Un communiqué qui n’a reçu aucune réponse à ce stade.
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