Elon Musk insiste. Ce 9 mars sur le réseau social dont il est le patron, l’homme d’affaires a abondé dans le sens d’un sénateur républicain qui appelait au retrait immédiat des États-Unis de l’Otan : « Nous devrions vraiment le faire. » Et le milliardaire d’enfoncer le clou : « Cela n’a aucun sens que l’Amérique finance la défense de l’Europe. »
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Cet argument fait écho au discours du président américain Donald Trump, qui martèle de longue date son souhait de voir les membres européens de l’organisation militaire prendre eux-mêmes en charge la sécurité de l’Europe et augmenter leur budget de défense.
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Une semaine plus tôt, Elon Musk s’était dit « d’accord » avec un internaute déclarant, toujours sur X, qu’il était « temps de quitter l’Otan et l’ONU ».
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Ces déclarations fracassantes du chef du département de l’Efficacité gouvernementale des États-Unis s’inscrivent dans un contexte de fortes tensions entre Washington et les membres européens de l’Otan. Ces derniers s’inquiètent d’un rapprochement entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine et déplorent leur exclusion des négociations menées par Washington avec Moscou pour mettre fin au conflit en Ukraine.
Ces tensions ont été accentuées, fin février, par l’altercation publique dans le Bureau ovale entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Donald Trump et le vice-président américain JD Vance. Après cet incident, le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a jugé nécessaire que le vieux continent se prépare « au pire scénario » d’une Otan lâchée par Washington.
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Pour faire face à ce désengagement américain, les 27 dirigeants des États membres de l’UE ont donné jeudi dernier leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé « Réarmer l’Europe », qui vise à mobiliser 800 milliards d’euros pour augmenter les capacités de défense.
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