
Donald Trump ne cache pas depuis des semaines son ambition de mettre la main sur le Groenland. Cette semaine, une délégation américaine va d’ailleurs se déplacer sur le territoire autonome danois. De ce jeudi 27 mars au samedi 29 mars, l’épouse du vice-président américain Usha Vance sera au Groenland. Son mari, J.D. Vance, a décidé de l’accompagner vendredi afin de visiter une base militaire américaine.
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« Il y avait tant d’excitation autour de la visite d’Usha au Groenland vendredi que j’ai décidé que je ne voulais pas la laisser s’amuser toute seule et je me joindrai donc à elle », a-t-il annoncé dans une vidéo diffusée sur X ce mardi 25 mars.
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La sécurité de l’Arctique en question
Le numéro 2 de la Maison-Blanche visitera la base spatiale de Pituffik. Cette branche de l’armée américaine dédiée à l’espace « sert à la détection de départ de missile, la défense antimissile et les missions de surveillance de l’espace », précise la vice-présidence. J.D. Vance se penchera particulièrement sur les « sujets liés à la sécurité de l’Arctique ». « Beaucoup d’autres pays ont menacé le Groenland, ont menacé d’utiliser son territoire et ses eaux pour menacer les États-Unis », a-t-il déclaré dans la même séquence.
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La seconde Dame devait d’abord assister à l’Avannaata Qimussersu, la course nationale de chiens de traîneau du Groenland, mais sa venue a été annulée. Usha Vance se joindra à son mari pour la visite de Pituffik.
« Aucune rencontre » officielle prévue
L’arrivée d’une délégation américaine a fait bondir le Premier ministre groenlandais, Mute Egede. Ce dernier a dénoncé une « ingérence étrangère ». « Il convient de souligner que notre intégrité et notre démocratie doivent être respectées sans aucune ingérence extérieure », a-t-il écrit dans une publication sur Facebook. Le chef du gouvernement a prévenu qu’il n’y aurait « aucune rencontre » avec J.D. Vance et les autres membres de sa délégation.
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La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, avait déjà fustigé la venue d’Usha Vance et estime que cette visite « ne peut être considérée indépendamment des déclarations publiques qui ont été faites ». Si la cheffe de gouvernement s’est toutefois montrée ouverte à un travail avec Washington, elle a rappelé qu’il devra s’agir d’une « coopération basée sur les valeurs fondamentales de souveraineté et de respect entre les pays et les peuples ».
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