Guet-apens à Nantes. Un jeune homme de 18 ans a été attaqué dimanche, aux alentours de 16 h, par un groupe de jeunes cagoulés et armés de matraques. L’étudiant attendait l’acheteur d’un de ses pulls qu’il venait de vendre en ligne sur l’application Snapchat. Un piège, tendu par les six individus masqués. « L’un d’eux a crié “Wallah, il est là !” , puis ils ont directement foncé sur moi pour me tabasser. Mon seul réflexe a été de cacher mon téléphone dans mon slip », relate Jean au Figaro.
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L’étudiant en BTS, originaire de Saint-Nazaire, a été sauvagement frappé et dépouillé de ses affaires, dont sa trottinette, son sac à dos et ses baskets. « J’étais complètement sonné. Je suis rentré chez moi en pleurant. Aujourd’hui, je me refais encore en boucle la scène de l’agression. Le moindre bruit, le moindre mouvement brusque me fait sursauter », témoigne-t-il auprès de nos confrères.
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C’est une passante qui a mis fin à calvaire. Ses cris ont fait fuir les agresseurs. Jean a été pris en charge pour des lésions au visage et à la hanche, ainsi que pour plusieurs traumatismes, y compris une possible commotion cérébrale. Il a porté plainte à sa sortie du CHU de Nantes, avec deux jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
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« Une procédure judiciaire a été ouverte », confirme une source policière au Figaro, notamment pour retrouver le mystérieux acheteur qui avait répondu à l’annonce de Jean… Peu après l’agression, ce dernier a bloqué son numéro.
Cette violente embuscade survient alors qu’en février, le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, s’était réjoui de la baisse de 4,11 % des faits de délinquance générale dénombrés en 2024 dans le département. Un taux également en diminution à Nantes, où les faits de délinquance ont reculé de 22,56 % par rapport à 2019.
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