Des articles qui ont fait du bruit. Plusieurs médias américains assurent que le président des États-Unis a annoncé à ses conseillers que le patron de SpaceX quitterait prochainement son administration. « Les deux hommes ont décidé ces derniers jours qu’il serait bientôt temps pour Elon Musk de retrouver ses activités privées et d’assumer un rôle de soutien, selon trois sources dans l’entourage de Donald Trump », a par exemple écrit Politico ce mercredi 2 avril. « Elon Musk est employé par le gouvernement en tant qu’employé spécial, ce qui signifie que son mandat ne doit pas dépasser 130 jours. Il devrait expirer vers la fin du mois de mai », abonde ABC News, même si son contrat peut tout à fait être prolongé.
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« Ce scoop ne vaut rien »
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Ce mercredi, la Maison-Blanche n’a pas tardé à réagir à ses rumeurs. « Ce scoop ne vaut rien », a répliqué sur X la porte-parole de la présidence américaine, Karoline Leavitt. « Elon Musk et le président Trump ont tous les deux déclaré publiquement qu’Elon quittera la fonction publique en tant qu’employé spécial du gouvernement lorsque son incroyable travail au DOGE sera terminé », a-t-elle ajouté.
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Ces articles de presse ont en tout cas provoqué des conséquences économiques sur l’action de l’entreprise Tesla, dirigée par Elon Musk. Après avoir connu une nouvelle dégringolade à l’ouverture de la Bourse de New York ce mercredi matin, l’action Tesla a bondi de 5,33 % en réaction à la publication de l’article de Politico.
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Depuis le retour de Donald Trump aux affaires, Elon Musk est à la tête du département de l’Efficacité gouvernementale, dit DOGE. Il a pour mission de simplifier et d’alléger l’administration fédérale. Ce qui passe par la réduction de la bureaucratie et des coupes dans le budget fédéral. L’entrepreneur milliardaire s’est par ailleurs distingué, au cours de ces derniers mois, par son engagement en faveur de partis et personnalités politiques anti-immigration en Europe, via de multiples publications sur le réseau social X, dont il est le patron. Un militantisme qui lui vaut l’hostilité de nombreux sympathisants et activistes de gauche, parmi lesquels certains s’en prennent à sa marque de voitures électriques Tesla.
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