
Déménager une école cernée par les dealers en Seine-Saint-Denis est un aveu d’échec retentissant pour l’État. Une capitulation, dirais-je même. C’est, malgré les discours volontaristes des élus ou des préfets, céder le terrain à la délinquance, leur concéder le territoire où ils opèrent et, surtout, abandonner les habitants des quartiers les plus défavorisés à leur triste sort.
Publicité
La suite après cette publicité
La double peine, en somme, pour ceux qui sont littéralement assignés à résidence puisque dans l’impossibilité financière de se reloger ailleurs. Des otages de ces narcotrafiquants qui leur rendent la vie impossible, opèrent des contrôles d’identité pour qui entre et sort de son immeuble, multiplient les incidents, incivilités, menaces et nuisances en tout genre. Et surtout enrôlent les enfants dès le plus jeune âge comme « vigiles » de leurs sombres trafics, tant ils connaissent mieux que nous le Code pénal et l’impunité quasi totale que l’on accorde à un mineur faisant le guet pour les dealers.
Une capitulation règne aussi dans nos universités où les professeurs sont laissés seuls en première ligne face aux agitateurs d’extrême gauche et aux apôtres du communautarisme. Dernier exemple en date, le 1er avril, à Lyon II, où Fabrice Balanche, maître de conférences, a été interrompu et pris à partie en plein cours par de jeunes militants propalestiniens.
Traité de « raciste », de « sioniste » (aux cris de « c’est vous les terroristes ! »),il s’était opposé à la tenue d’une soirée de rupture du jeûne du ramadan dans une salle de la fac. Résultat, il est menacé et placé sous protection policière. Il a porté plainte et dénonce aujourd’hui le « premier blocage islamiste en France ».
Une capitulation enfin pour ces cassandres qui se délectent d’un krach économique mondial après les annonces fracassantes de Donald Trump et le relèvement des droits de douane de 20 % concernant l’Union européenne. Discours défaitistes, anathèmes contre les Américains dirigés au choix par un « fou » ou un « ingénieur du chaos ». On nous refait le coup de l’internationale réactionnaire et l’on nous ressort, sans rire, « l’espoir Bernie Sanders », 83 ans, incapable de décrocher en 2016 l’investiture démocrate.
La suite après cette publicité
Les chefs d’entreprise français savent mieux que quiconque ce qu’ils doivent faire pour résister au tsunami américain : il va falloir négocier ! Nombre d’entre eux fulminaient après le discours du président Macron leur intimant l’ordre depuis l’Élysée de suspendre, par mesure de rétorsion, leurs investissements aux États-Unis, et surtout de se tourner vers Bruxelles plutôt que vers l’État français. « Il faut jouer européen, a lancé le chef de l’État, sans échappée solitaire. Je sais ce qu’il va se passer, les plus gros auront tendance à jouer en solo. Et ce n’est pas une bonne idée. »
De l’art de défendre les entreprises tricolores sous l’étendard de la bannière étoilée plutôt que la bannière française. De quoi révulser les derniers souverainistes de notre pays. « Rien à cirer, nous ne sommes pas en économie administrée », ont grondé certains patrons prêts à se serrer les coudes et à riposter selon la célèbre réponse de Churchill : « Il n’y a qu’une seule réponse à la défaite, et c’est la victoire ! » La France va devoir se battre pour l’emporter.
Source : Lire Plus






