Un homme « impoli ». Voilà comment la Chine a qualifié le vice-président américain J.D. Vance. Dans le sillon de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump à coups de droits de douane, en particulier vis-à-vis de la Chine, l’ancien sénateur d’Ohio s’est attiré les foudres de Pékin… mais aussi des internautes de l’empire de milieu.
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Ce jeudi 3 avril, le républicain avait défendu l’offensive commerciale du président des États-Unis. Sur Fox News, il avait alors affirmé que Washington empruntait l’argent de « paysans chinois pour acheter les choses que produisent ensuite ces paysans chinois ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas une méthode pour la prospérité économique. Ce n’est pas une méthode pour de bas prix et ce n’est pas une méthode pour de bons emplois aux États-Unis d’Amérique ».
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« Il est surprenant et triste d’entendre de tels mots ignorants »
Des propos qui n’ont pas échappé aux dirigeants chinois. « Il est surprenant et triste d’entendre de tels mots ignorants de la part de ce vice-président », a réagi ce mardi 8 avril un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse. « La pression, les menaces et le chantage ne sont pas la bonne façon de traiter avec la Chine », a-t-il ajouté.
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Les paroles de J.D. Vance ont également rendu furieux une partie de la population. Des extraits de l’interview sur la chaîne de télévision américaine ont maintes fois été repartagés sur le réseau social chinois Weibo. Un hashtag reprenant ces propos est même devenu l’une des principales tendances sur la plateforme. « En tant que personnage clé du gouvernement américain, il est vraiment honteux que Vance dise de telles choses », a par exemple écrit un utilisateur, selon la BBC. « Nous sommes peut-être des paysans, mais nous disposons du meilleur réseau ferroviaire à grande vitesse du monde, des capacités logistiques les plus performantes et des technologies de pointe en matière d’IA. Ces paysans ne sont-ils pas impressionnants ? », a raillé un autre, cité par CNN.
Cette attaque peut sembler surprenante de la part de J.D. Vance, alors que le vice-président affichait lui-même ses racines rurales dans ses mémoires publiées en 2016. En outre, les États-Unis ont imposé à la Chine des droits de douane cumulés de 104 %. Pékin n’a pas tardé à riposter en annonçant porter des surtaxes de rétorsion contre les produits américains, à hauteur de 84 %.
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