
« Je n’ai pas bu un Coca depuis le 7-Octobre. » Invitée du festival international du film policier Reims Polar, l’actrice Camélia Jordana a expliqué comment sa vie avait changé depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël. « Je sais, je suis vraiment radicale », s’est-elle vantée le 4 avril dernier. « Je n’ai pas mangé un McDo, je n’ai pas bu un soda… »
Publicité
Ce n’est toutefois pas pour condamner l’attentat meurtrier du Hamas qu’elle semble avoir pris cette décision, mais plutôt par opposition à Israël, qui a lancé après le 7 octobre 2023 une opération militaire dans la bande de Gaza visant le mouvement terroriste palestinien.
La suite après cette publicité
En effet, comme des milliers de militants, Camélia Jordana boycotte des produits et enseignes internationales jugés pro-israéliens, sous l’influence du mouvement BDS (« Boycott, Désinvestissement, Sanctions »), un collectif d’ONG favorables à la cause palestinienne. L’objectif ? Faire pression sur Israël jusqu’à ce que le pays s’engage clairement dans « le respect du droit international, la fin de l’occupation et de la colonisation », peut-on lire sur le site du mouvement. Fini donc les frites et surtout le soda pour la chanteuse, qui en buvait pourtant « minimum un par jour » jadis. Fini aussi la fast-fashion et adieu les baskets Jordan de chez Nike dont elle « rêvait » depuis qu’elle a « entendu parler des Ouïghours » – cette minorité musulmane réprimée par Pékin, dont certaines marques sont soupçonnées de tirer profit en ayant recours à leur main-d’œuvre forcée.
La suite après cette publicité
Si le boycott des entreprises s’approvisionnant en vêtements fabriqués par des Ouïghours n’a rien de neuf, celui des marques liées à Israël s’est accentué depuis le début du conflit à Gaza. Le géant de la restauration rapide est devenu une cible après que sa franchise israélienne a annoncé, en novembre, offrir des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne. Coca-Cola, de son côté, est qualifiée par BDS de « complice du génocide et de l’occupation », en raison de l’exploitation d’un centre de distribution et de chambres froides dans la zone industrielle de la colonie israélienne d’Atarot en Cisjordanie occupée.
Le 7 octobre 2023, plus de 2 000 terroristes palestiniens du Hamas ont franchi la frontière avec Israël, tuant 1 205 personnes, se livrant à des viols et capturant des otages. Parmi les 251 personnes enlevées lors de cette attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 seraient mortes, selon l’armée israélienne. L’offensive de représailles lancée par Israël a, depuis, fait 50 021 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan publié dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.
Source : Lire Plus





