En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, Xi Jinping veut raviver les relations entre Pékin et le Vietnam. En déplacement jusqu’à ce mardi 15 avril, le président chinois entend resserrer les liens, notamment marchands, avec son voisin asiatique. Après avoir déposé au pied du mausolée de Ho Chi Minh, fondateur de la République du Vietnam (décédé en 1969), une imposante couronne de fleurs rouges, le chef d’État doit assister ce mardi au lancement de la Coopération ferroviaire Vietnam-Chine – en vue de la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer.
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Ce lundi, Xi Jinping a ainsi déclaré au secrétaire général du Parti communiste vietnamien, To Lam, qu’il souhaite renforcer leurs relations bilatérales et que leurs pays doivent « s’opposer conjointement à l’intimidation et maintenir la stabilité du système mondial de libre-échange », selon un média d’État.
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Cette visite n’est toutefois pas perçue d’un bon œil par la Maison-Blanche. « Je ne blâme pas la Chine. Je ne blâme pas le Vietnam. C’est une belle rencontre […] ou comment essayer de trouver un moyen d’entuber les États-Unis », a réagi Donald Trump, après la signature de 45 accords de coopération, notamment sur les chaînes d’approvisionnement, l’intelligence artificielle (IA), les patrouilles maritimes communes et les liaisons ferroviaires, entre les deux pays.
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Le Vietnam, dirigé comme la Chine par un parti communiste, est engagé de longue date dans une « diplomatie du bambou » : conserver de bonnes relations avec le géant asiatique tout en continuant de traiter également Washington, rappelle le Figaro. Si Hanoï et Pékin entretiennent des relations économiques étroites, celles-ci sont toutefois troublées par les différends territoriaux qui opposent les deux États en mer de Chine méridionale. Pékin revendique en effet la quasi-totalité des îlots de cette mer face aux autres nations riveraines (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie).
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