
Le salon Wish for a baby ne se tiendra plus à Paris. Depuis cinq, ce salon, anciennement nommée « Salon désir d’enfant », se tenait début décembre à Paris. L’évènement consacré à la fertilité et la parentalité s’affiche ouvert à tous ceux qui désirent « fonder ou agrandir une famille ». Le 16 avril, l’organisation a annoncé dans sa newsletter que le prochain salon ne se tiendrait pas à Paris, mais à Bruxelles – en Belgique, la loi ne prévoit rien concernant la gestation pour autrui (GPA). Un changement que le Syndicat de la famille considère comme une « victoire » pour son association qui s’est« mobilisée avec détermination depuis 2020 pour dénoncer ce salon qui faisait la promotion commerciale de la GPA en plein centre de Paris ». Les militants avaient en effet multiplié les actions, y compris aux abords du salon, pour pointer du doigt une « hypocrisie ».
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De son côté, l’association Juristes pour l’enfance s’était mobilisée sur le plan juridique dès le premier salon en 2020. Un an après, elle déposait un référé-liberté – procédure d’urgence – par laquelle elle demandait l’interdiction de ce salon, finalement rejeté De nouveau en 2024, un référé-suspension, rejeté par la suite. L’association dénonçait alors un « déni de réalité et de justice », malgré la communication au tribunal de « preuves indubitables de la commercialisation à venir d’offres de GPA » au cours du salon.
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Des opérations de caméras cachées diffusées par les deux associations ont démontré la présence d’exposants faisant ouvertement la promotion de la gestation pour autrui, mais aussi de certaines formes de PMA interdites en France (PMA avec sélection génétique et choix du sexe, PMA post-mortem, réception d’ovocytes de la partenaire…)
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Désormais prévu les 21 et 22 juin prochains à Bruxelles, le salon ne communique pas encore son programme précis, mais renvoie les visiteurs du site internet vers le celui d’octobre 2024 à Cologne pour « voir à quoi vous attendre ». Les différentes conférences portent majoritairement sur la GPA : « 5 étapes pour fonder une famille grâce au don d’ovules et à la maternité de substitution, comment choisir la bonne donneuse d’ovules » ; « Choisir sa destination. Voyage au Canada, en Argentine et aux États-Unis » ou encore de quoi préparer une future GPA « La maternité de substitution aux États-Unis et les aspects juridiques pour les citoyens allemands ».
Le Syndicat de la famille annonce qu’il restera mobilisé : « Si la lutte contre cette exploitation inhumaine n’a pas sa place en France, elle doit aussi être chassée partout dans le monde. » Comme un écho à la revendication de la Déclaration de Casablanca, portée notamment par Olivia Maurel, qui réclame une « abolition universelle » de cette pratique.
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