
Montant : 40 milliards d’économies. Horizon : 2026. Objectif : ramener le déficit public de 5,4 % du PIB – l’objectif fixé pour 2025 – à 4,6 % en 2026. Avec une équation quasi inédite ces dernières années, en évitant le recours à l’impôt, et en réalisant « essentiellement » des économies, le gouvernement, qui a entamé cette semaine la pédagogie des « efforts » que devra s’imposer la France, s’est-il placé dans une situation impossible ?
Publicité
La suite après cette publicité
Il y a certes les « nous ne produisons pas assez » et « nous ne travaillons pas assez » en « dépensant trop par rapport à nos recettes » lâchés par le Premier ministre lors de sa conférence sur les finances publiques, cette semaine. Il y a aussi l’égrainement des pistes des ministres, suppression de niches fiscales, suppression de l’abattement de 10 % des retraités, retraites, Assurance maladie. Mais il y a surtout le train de vie de l’État, ses dépenses pharaoniques et son absence de réforme qui donnent des envies de rabot indolore pour le contribuable.
Le JDD a choisi cette semaine de s’intéresser à trois exemples de gabegies appartenant à des typologies différentes. Il y a d’abord la multitude d’agences et opérateurs de l’État, au nombre de 854, illustrant l’omnipotence d’une administration démultipliée sans aucun effet réel sur la vie des Français : le pays est-il mieux administré depuis leur création ? Il y a ensuite le cas ubuesque de France Travail, 56 000 agents, 7 milliards d’euros par an, symbolisant le service public grossissant sans que se réduise le problème qu’il est censé régler : qui a déjà trouvé un job grâce à Pôle emploi ?
Enfin, une dépense moins significative – 1 milliard d’euros par an – mais représentant l’allégorie de l’État qui finance l’obstruction de son action et la destruction de ses efforts, avec la délégation à des associations immigrationnistes de la situation des déboutés du droit d’asile dans les centres de rétention administratifs… Autant de pistes que le gouvernement serait bien inspiré d’activer… avant qu’il ne soit trop tard.
Source : Lire Plus






