
Le pape François est mort ce lundi 21 avril. « Ce matin, à 7 heures 35, l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père », a déclaré le cardinal Farrell dans un communiqué publié par le Saint-Siège. La veille, le souverain pontife âgé de 88 ans s’était présenté au balcon de la Basilique Saint-Pierre de Rome pour souhaiter de joyeuses Pâques aux fidèles. Son décès a suscité un torrent de réactions à travers le monde.
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À commencer par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le pape « a inspiré des millions de personnes, bien au-delà de l’Église catholique, par son humilité et son amour si pur pour les plus démunis », a-t-elle salué dans un message publié sur X. « Mes pensées accompagnent tous ceux qui ressentent cette profonde perte. Qu’ils trouvent du réconfort dans l’idée que l’héritage du pape François continuera de nous guider vers un monde plus juste, plus pacifique et plus compatissant », a poursuivi l’ancienne ministre allemande.
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La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a déploré la mort d’un « grand homme ». « J’ai eu le privilège de bénéficier de son amitié, de ses conseils et de ses enseignements, qui n’ont jamais failli, même dans les moments d’épreuve et de souffrance », a affirmé la patronne du parti Frères d’Italie. Avant d’ajouter : « Il a demandé au monde, une fois de plus, le courage de changer de cap, de suivre un chemin “qui ne détruit pas, mais cultive, répare, protège”. Nous marcherons dans cette direction, pour chercher le chemin de la paix, poursuivre le bien commun et construire une société plus juste et plus équitable ».
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Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz a également tenu à rendre hommage au pape défunt. « On se souviendra de François pour son engagement inlassable envers les plus faibles de la société, pour la justice et la réconciliation. L’humilité et la foi en la miséricorde de Dieu le guidaient », a écrit le patron de la CDU sur X. « De cette façon, le premier Latino-Américain au Saint-Siège a touché des peuples du monde entier et au-delà des frontières religieuses », a-t-il ajouté.
En France, le président de la République Emmanuel Macron a tweeté : « De Buenos Aires à Rome, le pape François voulait que l’Église apporte la joie et l’espoir aux plus pauvres. Qu’elle unisse les hommes entre eux et avec la nature. Puisse cette espérance ressusciter sans cesse au-delà de lui. »
Le vice-président américain J.D. Vance, qui avait été brièvement reçu par le pape François ce dimanche 20 avril a adressé ses pensées « aux millions de chrétiens dans le monde qui l’aimaient ». Avant de poursuivre : « J’étais heureux de le voir hier, même s’il était visiblement très malade. Je me souviendrai toujours de lui pour l’homélie qu’il a prononcée au tout début de la Covid. C’était vraiment très beau ».
Le président israélien Isaac Herzog a lui salué « un homme de foi profonde et de compassion sans fin ». « Il accordait à juste titre une grande importance au renforcement des liens avec le monde juif et à la promotion du dialogue interreligieux comme une voie vers une meilleure compréhension et un respect mutuel », a-t-il souligné dans un message diffusé par une porte-parole de la présidence.
L’Iran a présenté de son côté ses « condoléances » après la mort du pape François. « Mes collègues viennent de m’apprendre la nouvelle […] Je présente mes condoléances à tous les chrétiens du monde », a déclaré lors d’un point presse le porte-parole de la diplomatie iranienne.
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