
Le pape François est mort ce lundi 21 avril. Si nombre de personnalités politiques, de fidèles ou de simples citoyens saluent la mémoire du souverain pontife, Sophia Aram a choisi de republier une vidéo d’il y a dix ans sur son compte X, accompagnée du hashtag « Ni oubli ni pardon ». « Pour moi, le pape François c’est aussi la justification du massacre de mes amis de la rédaction de Charlie Hebdo par deux creuvures islamisées jusqu’au trou de balle », écrit l’humoriste de France Inter.
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Dans cette vidéo, on aperçoit le souverain pontife micro en main à bord d’un avion qui le conduit aux Philippines pour une visite de cinq jours. Il était interrogé sur l’attentat au sein du journal satirique Charlie Hebdo, survenu la semaine précédente, lors duquel des islamistes avaient tué 12 personnes, décimant ainsi la rédaction. Les terroristes avaient visé ce média en raison de ses caricatures du prophète de l’islam. La liberté d’expression est un « droit fondamental », avait souligné le Saint-Père, ajoutant que « tuer au nom de Dieu » est une « aberration ».
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Pour autant, avait poursuivi le pape, la liberté d’expression n’autorise pas tout et doit s’exercer « sans offenser ». Car « si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s’attendre à un coup de poing, et c’est normal, avait-il insisté. On ne peut pas provoquer, on ne peut pas insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision ». Et de poursuivre : « Il y a tant de gens qui parlent mal des autres religions, les tournent en dérision, font un jouet de la religion des autres : ce sont des gens qui provoquent ».
Critique des conservatismes religieux, Sophia Aram a particulièrement ciblé, ces derniers mois, l’islamisme en France et dans le monde. Elle s’est attirée les foudres de personnalités politiques de gauche, comme Sandrine Rousseau et Aymeric Caron, en s’en prenant notamment au port de voile islamique.
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