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La Chambre de Mariana, La Légende d’Ochi… Les tops et les flops ciné de la semaine



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22 Avr 2025
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La Chambre de Mariana, La Légende d’Ochi… Les tops et les flops ciné de la semaine
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D’Emmanuel Finkiel avec Mélanie Thierry, Artem Kyryk. 2h18.

Dans une ville d’Ukraine, en 1943, le jeune Hugo est confié par sa mère, pharmacienne de confession juive, à une de ses amies, une prostituée qui travaille dans une maison close prisée par les militaires allemands. Caché dans le placard de la chambre, le garçon de douze ans vit au rythme des humeurs d’une femme qui lutte, avec ses propres moyens, pour assurer sa propre survie. Dans cette histoire très émouvante de courage et de résilience, Emmanuel Finkiel déploie un mélange de délicatesse et de force dans les sentiments dont lui seul a le secret. Il tricote avec une belle intensité les destins croisés de deux êtres qui tentent d’oublier ensemble leur solitude et leurs traumatismes liés à l’abandon. Exubérante, solaire et ravagée, Mélanie Thierry est une nouvelle fois exceptionnelle de justesse. B. T.

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La Légende d’Ochi ★★★

D’Isaiah Saxon. 1h35.

Sur une petite île au milieu de la mer Noire, Yuri, abandonnée par sa mère, grandit avec son père sévère, qui lui apprend à chasser les Ochis, des créatures de la forêt très mystérieuses. Une nuit, la jeune fille recueille un bébé de cette espèce et décide de braver les dangers pour le ramener auprès des siens. Après une introduction digne d’un film d’horreur, on est frappé au cœur par ce conte, à la fois initiatique et moral, qui raconte le cheminement d’une adolescente dans l’affirmation de sa propre voix, pour pouvoir se réconcilier avec ses parents. Tourné dans les montagnes des Carpates avec des animatroniques et non des effets numériques, cette rencontre du troisième type évoque E.T. (1982), de Steven Spielberg, par sa grâce, sa pureté, sa douceur, sa délicatesse, sa beauté et sa poésie. Un petit bijou qu’on n’attendait pas, qui milite pour le vivre-ensemble, la communication et la tolérance, terriblement attendrissant et positif. S. B.

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Un médecin pour la paix ★★★

De Tal Barda. 1h30.

En 2021, Izzeldin Abuelaish quitte Toronto pour la bande de Gaza où il a décidé de retourner voir sa famille. L’occasion de retracer son histoire hors du commun. La réalisatrice Tal Barda retrace le parcours de ce spécialiste palestinien en gynécologie qui a bousculé les relations entre son pays d’origine et Israël : pour échapper à la pauvreté, celui qui a grandi dans un camp de réfugiés comprend qu’il ne peut échapper à la misère que par les études. Devenu médecin, il est le seul arabe à traverser la frontière pour aller travailler dans un hôpital à Tel Aviv. Jusqu’en 2008 où en pleine reprise de la guerre contre le Hamas, sa maison est ciblée par les chars de Tsahal et trois de ses filles tuées par un obus. Comment ne pas être ému du courage comme de la résilience d’un homme qui refuse de céder à la haine et de se servir de sa tragédie intime pour faire la paix entre deux pays éternellement en guerre ? Son témoignage et ceux de ses filles, ainsi que les documents d’archives, forcent l’admiration et donnent un éclairage humain et plein d’intelligence au regard des évènements récents. B. T.

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Simón de la montaña ★★★

De Federico Luis, avec Lorenzo Ferro, Kiara Supini. 1h38.

Voilà un premier long métrage argentin déroutant, mais pas moins réussi, primé lors de la dernière édition cannoise à la Semaine de la critique. L’histoire de Simón, un garçon passant depuis peu son temps auprès de jeunes gens en situation de handicap. Lui ne l’est pas mais fait comme si. Le récit entretient le flou autour de ses motivations, s’y dessinant un personnage mystérieux et ambigu qu’incarne brillamment Lorenzo Ferro, remarqué dans L’Ange (2018) de Luis Ortega, face à des acteurs en majeure partie handicapés. L’approche avec laquelle Federico Luis filme ces personnes à la marge est peu commune. À travers leur ordinaire, dont le cinéma les dépouille souvent, et le besoin de Simón de se conformer à elles, il estompe au risque de l’inconfort les frontières tracées entre différences et normalité. Audacieux. Bap. T.

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L’amour c’est surcoté ★★

De Mourad Winter, avec Hakim Jemili, Laura Felpin. 1h37.

Anis, trentenaire goguenard et attachant mais « diagnostiqué nul avec les meufs » depuis son plus jeune âge, flashe sur Madeleine, une vingtenaire mignonne, drôle et entière tenant le vestiaire d’une boîte de nuit. À sa sortie, au risque de se prendre une veste, il revient sur ses pas puis obtient dans la foulée les huit premiers chiffres de son « 06 ». Après avoir cumulé les appels et les textos infructueux, il tombe par chance sur le numéro gagnant. Ses rôles secondaires hauts en couleur sont bien croqués, surtout Paulo (excellent Benjamin Tranié), le plus embarrassant de la bande de potes, qui en matière de politiquement correct se distingue par sa discrétion. Le réalisateur ose beaucoup : les juifs, les Arabes, les Africains, les homos, les personnes transgenres, tout le monde y passe ou presque. Une audace réjouissante dans une société où le « rire ensemble », ô combien révélateur, devient de moins en moins évident. On assiste ici à un festival de répliques désopilantes lancées sans crier gare avec un humour décomplexé, qualifiable de banlieusard. Mais L’Amour c’est surcoté séduit aussi par sa pertinence et la tendresse qui s’en dégage. Bap. T.

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Des jours meilleurs ★★

De Elsa Bennett et Hippolyte Dard, avec Valérie Bonneton, Michèle Laroque. 1h44.

Quand Suzanne perd la garde de ses enfants, elle rejoint un centre pour alcooliques où elle rencontre une jeune fêtarde et une comédienne célèbre. Un éducateur sportif contribue à les guider sur le difficile chemin vers la guérison en les préparant à un rallye dans le désert marocain. Sujet tabou, la dépendance à la boisson chez les femmes est peu explorée par la fiction. Le duo de réalisateurs l’embrasse avec courage, notamment via des scènes en forme d’entretiens face caméra pleines de vérité. Il est accompagné au scénario par Louis-Julien Petit (Les Invisibles) dont on reconnaît la patte. Injectant un humour bienvenu, quoiqu’inégal, à son récit un peu balisé mais porté par des actrices inspirées et sans maquillage, il signe une comédie dramatique émouvante sur ces femmes qui livrent un combat quotidien pour remonter la pente. Bap. T.

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Le Clan des bêtes ★★

De Christopher Andrews, avec Christopher Abbott, Barry Keoghan, Colm Meaney. 1h46.

Sous la coupe de Ray, son père tyrannique, Mickey a provoqué par colère la mort de sa mère qui voulait quitter le foyer familial lors d’un accident de voiture. Vingt ans plus tard, il s’occupe seul de Ray, impotent. Il découvre que deux de ses moutons ont été volés et suspecte la ferme d’à côté… On pense forcément à As Bestas (2022), de Rodrigo Sorogoyen, face à ce thriller rural où règne la loi du talion et qui raconte la rivalité entre deux voisins éleveurs de bétail. Le récit adopte chaque point de vue, non pas pour donner des circonstances atténuantes, mais pour expliquer comment on en est arrivé à une situation qui dégénère et une escalade de la violence sans retour en arrière possible, à cause de la précarité. La tension est parfois irrespirable. S. B.

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Until Dawn ★★

De David F. Sandberg, avec Ella Rubin, Peter Stormare. 1h43.

Un an après la disparition mystérieuse de sa sœur, Clover décide de se rendre avec ses amis là où elle a été aperçue pour la dernière fois : une station-service. Le pompiste leur indique une auberge de jeunesse non loin de là, qui serait le théâtre de phénomènes surnaturels. Ils sont alors tués par un psychopathe masqué, ressuscitent et revivent la même journée de cauchemar… Adaptation du jeu vidéo éponyme, ce film d’horreur sans prétention ressemble à un épisode de la série culte La Quatrième Dimension, en piégeant les personnages dans un ersatz du triangle des Bermudes pour parler de la mécanique de la peur et du travail du deuil. Une farce gore ultra-référencée, mais qui fourmille d’idées amusantes. S. B.

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Drop Game ★★

De Christopher Landon, avec Meghann Fahy, Brandon Sklenar. 1h40.

À Chicago, Violet vit seule avec son fils de 5 ans depuis la mort de son mari qui la battait. Sa sœur l’incite à s’inscrire sur une application de rencontres. Elle accepte un dîner avec un parfait inconnu dans un restaurant chic. Soudain, elle est contactée sur son téléphone par un maître chanteur qui lui demande de suivre ses instructions… Cette production BlumHouse ne démérite pas, assumant son statut de série B maligne régie selon une unité de lieu et de temps, qui manque de crédibilité mais entretient savamment la paranoïa contemporaine des harceleurs anonymes sur les réseaux sociaux. Un huis clos pour une mise à l’épreuve sadique, servi de manière ludique et insolite. S. B.

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The Gazer ★

De Ryan J. Sloan, avec Ariella Mastroianni, Marcia DeBonis. 1h54.

Franckie, pompiste, est atteinte d’une maladie dégénérative qui lui occasionne de graves troubles cognitifs. Elle enregistre ses pensées et ses souvenirs sur des cassettes destinées à sa fille, car elle sait que tôt ou tard elle décrochera définitivement de la réalité. Sa vie bascule quand elle accepte d’aider une femme qui fait partie de son groupe de parole… Ce thriller indépendant américain est marqué au fer rouge par Memento (2000), de Christopher Nolan, en s’interrogeant sur la mémoire, la perception du monde extérieur et le délire de persécution. S’il intrigue par son scénario-puzzle, il pâtit de son rythme languissant, si bien qu’on se lasse. S. B.

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Afterlove

De Jonathan Taieb avec Kim Higelin, Victor Poirier. 1h30.

À Paris dans un café, Léo sauve Jade d’un rendez-vous galant désastreux et l’embarque à la découverte de lieux insolites. On s’ennuie ferme dans cette déambulation nocturne prétexte à des discussions sur la vie et l’amour aussi verbeuses que pleines de vacuité, et filmée de façon pompeuse. Le charme piquant de Kim Higelin (Le consentement) et le charisme candide de Victor Poirier (le Jean-Edouard de la série Culte), qui forme un couple à l’unisson, n’y font rien. B. T.

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