Après douze années de pontificat, l’heure est venue d’élire un successeur au pape François, décédé en ce lundi de Pâques. Comme à l’accoutumée, plusieurs noms de papabili circulent.
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Papabili : « ceux qui peuvent être élus pape »
Le mot « papabili » vient de l’italien ecclésiastique et pourrait être traduit par « papable ». Cette expression née au Vatican et utilisée depuis le XVIIe siècle s’est largement répandue au cours du XIXe siècle au sein des cercles journalistiques et diplomatiques liés au Saint-Siège.
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Concrètement, ce terme désigne les cardinaux susceptibles d’être élus pape. Pour la succession du pape François, 135 cardinaux (dont près de 80 % choisis par François lui-même) rejoindront Rome pour élire, lors du conclave qui se tiendra début mai entre les murs de la Chapelle Sixtine, le nouveau souverain pontife. Un vote secret, guidé par l’Esprit saint, et bien souvent imprévisible tant il aime déjouer les pronostics.
Une spécificité pontificale confirmée par un vieil adage romain : « Qui entre pape au conclave en ressort cardinal ». En effet, les candidats présentés comme les plus évidents sont souvent écartés… L’exemple le plus récent étant l’élection du cardinal argentin Bergoglio – devenu François – en 2013, que peu avaient vu venir.
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Succession du pape François : la liste des papabili
Pour ce nouveau conclave, la liste des papabili évoqués comporte généralement : le cardinal et diplomate italien Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le patriarche de Jérusalem et théologien franciscain Pierbattista Pizzaballa, l’archevêque de Bologne Matteo Maria Zuppi, le cardinal Claudio Gugerotti, l’archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline, l’Américain Robert Francis Prevost, l’évêque de Stockholm Anders Arborelius, l’évêque de Gozo (Malte) Mario Grech, l’archevêque de Budapest Peter Erdö, l’archevêque de Luxembourg Jean-Claude Hollerich, jésuite, l’ancien archevêque de Manille Antonio Tagle, l’archevêque de Rangoun Charles Maung Bo, ou encore l’influent Monseigneur Peter Turkson, cardinal du Ghana.
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