
Une lycéenne a été tuée et trois autres ont été blessés à coups de couteau jeudi à la mi-journée dans le collège-lycée privé Notre-Dame de Toutes-Aides, à Nantes. Le suspect, un élève de seconde scolarisé dans le même établissement, a été interpellé dans la foulée par les forces de l’ordre. Quelques heures après le drame, on en sait plus sur ce jeune de 16 ans, qui aurait visé dans un premier temps une jeune fille avec qui il aurait eu une relation amoureuse, explique au Figaro une source policière.
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Inconnu de tous les fichiers de police et de justice, il a été décrit comme « fragile » et « dépressif » par cette même source à nos confrères. « Il avait un ou deux amis mais n’était pas normal, ça se voyait dans sa façon de parler », confirme un de ses camarades au quotidien. « Il ne faisait pas peur. Mais il était très bizarre. Dans son monde. Un garçon timide, toujours seul », abonde un autre élève auprès de Ouest France. Lors de son interpellation, il aurait demandé à l’un des policiers de « lui tirer une balle dans la tête », rapporte le Parisien. Selon le même média, le jeune homme avait des tendances « suicidaires ».
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Chaussures de sécurité, pantalon noir, lunettes teintées, cagoule, Justin P. était venu préparé, armé de deux couteaux, toujours d’après les informations du quotidien. Avant de passer à l’acte, l’adolescent a envoyé un manifeste intitulé « L’action Immunitaire » à tous les élèves de l’établissement scolaire via l’espace numérique de travail (ENT).
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Dans ce document de 13 pages, il accuse « la mondialisation » qui « a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain » à travers trois agressions globales : un « écocide globalisé », une « violence systémique » et un « conditionnement social totalitaire ». Des mots qui « ne justifie[nt] aucun acte », précise le suspect dans ce manifeste. En outre, un élève ayant côtoyé le jeune homme en classe verte assure auprès du Figaro qu’il « partageait des idées bizarres, des idées nazies ».
Le Parquet national antiterroriste a indiqué être « en évaluation » à l’AFP pour savoir s’il se saisissait de l’enquête.
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