
La mise en berne des drapeaux, ce samedi 26 avril pour les funérailles du pape François, fait débat dans l’Hexagone. Et pour cause, il s’agit d’un symbole fort : l’unité et la compassion de la nation face à une disparition ou un événement tragique.
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L’expression désigne l’abaissement du drapeau national à mi-mât ou l’ajout d’un ruban noir, très généralement en signe d’un deuil national.
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Une tradition de deuil et de respect
Cette pratique, d’origine maritime, symbolise le respect et la solidarité lors d’événements tragiques. En France, elle est généralement décidée par le président de la République pour honorer la mémoire de personnalités éminentes ou marquer le deuil national après une catastrophe majeure.
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Les drapeaux français ont été mis en berne après la mort de chefs d’État (comme Nelson Mandela, Élisabeth II… mais aussi Staline), en hommage aux victimes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie en 2014 ou encore après les attentats meurtriers de janvier et novembre 2015. Plus récemment, en 2024, une journée de deuil national a été décrétée en hommage aux victimes du cyclone Chido qui a ravagé Mayotte.
Une décision symbolique mais aussi politique
La mise en berne des drapeaux est une décision hautement symbolique, reflétant l’émotion collective de la nation. Elle est parfois sujette à débat, notamment lorsqu’elle concerne des figures religieuses. En 2005, la décision de mettre les drapeaux en berne après la mort du pape Jean-Paul II avait déjà suscité de nombreuses critiques, certains y voyant une entorse au principe de laïcité.
Bien que la Constitution française ne détaille pas explicitement les modalités de cette pratique, un décret de 1989 prévoit la mise en berne des drapeaux lors du décès du président de la République, comme ce fut le cas en 2020 à la mort de Valéry Giscard d’Estaing. Dans d’autres circonstances, la décision revient au chef de l’État, qui peut également décréter un deuil national, ce qui implique des mesures supplémentaires telles que la fermeture des administrations.
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