Gwyneth Paltrow, Courteney Cox, Victoria Beckham et Hailey Bieber, toutes ont en commun d’avoir confié utiliser la crème Augustinus Bader, le graal de l’anti-âge. Adulée de tous ceux qui l’ont testée, The Rich Cream est réputée pour régénérer la peau. L’ingrédient magique ? Le TFC8, un complexe révolutionnaire mis au point par le professeur Augustinus Bader. Tout commence en 2013 quand Charles Rosier, alors financier à Londres, rencontre le médecin allemand, spécialiste des cellules souches. Sensible aux recherches médicales, les travaux de ce médecin aiguisent sa curiosité.
En allant à Leipzig voir les découvertes d’Augustinus, il découvre les photos d’un enfant qui avait été brûlé au 3e degré et qui avait évité une greffe de la peau en utilisant le « wound gel » créé par le professeur Bader. Après un an de traitement, les signes de la plaie avaient disparu. Charles s’étonne que cette technologie ne soit pas utilisée ailleurs. Comment passet-on d’un étonnement à un succès mondial ? Réponse avec Charles Rosier.
Le JDD. Comment avez-vous commencé à travailler avec Augustinus Bader ?
Charles Rosier. Lorsque j’ai croisé le professeur à un dîner, il avait réussi à financer sur ses propres deniers la phase 1 de la recherche pour mettre au point cette technologie qui permet de régénérer la peau. Ce n’est pas la phase la plus lourde, donc il cherchait des fonds pour les autres phases. Quelques semaines avant, j’avais donné mon soutien annuel au professeur Étienne-Émile Baulieu pour ses travaux sur la moelle épinière, donc je n’avais plus de liquidités. Cependant, je me suis dit : « Cette technologie qui régénère la peau a l’air exceptionnelle, elle peut forcément créer un produit révolutionnaire et l’argent que va générer ce produit pourra financer les essais cliniques du professeur. » Cela n’a pas été immédiat, car Augustinus avait l’air partant pour me suivre mais ne donnait pas vraiment suite.
J’ai attendu deux ans en le voyant régulièrement, puis je suis allé à Leipzig une dernière fois pour lui dire que j’avais assez attendu. Il me dit alors : « Tu as raison. Il y a quelques mois, j’ai créé un prototype de ton idée de crème, je l’ai offert à mes patients diabétiques et au bout d’un mois, ils m’ont tous rappelé pour en avoir plus. » La peau des diabétiques sévères ne cicatrise pas ou peu, mais avec cette potion, il y avait des améliorations. On est en juin 2016 et on crée la société, à la fois une société de biotechnologie pour les essais cliniques sur le « wound gel » et une société dans laquelle nous avons fait les produits pour la peau ou les cheveux.
La suite après cette publicité
Quel est l’ingrédient magique de cette crème ?
Le TFC8® ou « Trigger Factor Complex » est le nom de notre technologie brevetée à laquelle les crèmes Augustinus Bader doivent leur efficacité. C’est un soin intelligent qui offre une action à long terme en stimulant les processus cutanés de l’intérieur. Composé d’acides aminés, de vitamines et de molécules naturellement présentes dans la peau, le TFC8® nourrit et protège, tout en s’adaptant à chaque type de peau pour stimuler ses processus de renouvellement naturels. Augustinus est le seul chercheur et médecin qui ait trouvé les signaux pour déclencher nos cellules souches dormantes et leur permettre de se régénérer. Cette technologie a comme avantage de suivre le processus naturel de réparation du corps.
« Cette technologie a comme avantage de suivre le processus naturel de réparation du corps »
Avez-vous eu des moments de doute ?
Quand je recrutais des personnes pour m’aider sur le projet, ils me disaient : « C’est trop beau pour être vrai. » En ce qui me concerne, je croyais tellement au projet que j’ai vendu mon appartement à Londres et j’ai démissionné de la banque dans laquelle je travaillais. Augustinus avait déposé beaucoup de brevets et n’avait plus d’argent. Je finançais tout, tout seul. On a frôlé plusieurs fois la faillite, le directeur financier voulait démissionner. La dernière chose qui me restait était un appartement à Paris que j’ai mis en vente. Lors d’une visite, arrive l’homme d’affaires Jacques Veyrat. Il me demande pourquoi je vends. Je lui explique mon aventure avec Augustinus Bader. Il me répond : « Je ne vais pas acheter l’appartement, mais je vais investir 12 millions sur la partie skincare et 3 millions sur la biotech. » Il nous permet alors de continuer à faire fonctionner la biotech sans avoir à attendre que les crèmes deviennent profitables.
Quel a été le moment où vous avez gagné en notoriété ?
Nous n’avions pas un grand budget marketing. Les célébrités ont eu un rôle important comme Gwyneth Paltrow qui avait sa propre marque de beauté mais disait utiliser le soir la Crème Riche d’Augustinus Bader. On croyait tellement à son efficacité qu’on a distribué des échantillons pour que les stars à Hollywood essayent le produit.
Demi Moore a demandé à nous rencontrer, Courteney Cox aussi, qui a même investi. La validation est ensuite vraiment venue des journalistes à New York. On en a rencontré une soixantaine sur trois jours, on a eu 55 articles… et sans placer de publicité ! Les journalistes avaient simplement essayé le produit. On a eu des articles dithyrambiques. L’un d’eux a même écrit : « C’est la première fois qu’une crème est vraiment efficace ! » Ça vaut toutes les pubs du monde ! Victoria Beckham aussi a contribué à notre notoriété : elle nous a sollicités, fin 2018, pour faire des produits de beauté pour sa marque.
Quel est votre premier marché ?
Les États-Unis à 55 % et en deuxième, la Chine. Puis l’Europe. Début 2025, nous avons eu 180 % de croissance en Chine. On est fiers d’avoir un taux de fidélité très élevé : sur augustinusbader.com, 40 % de consommateurs sont en abonnement. On a aussi un taux de rachat autour de 90 %.
Comment voyez-vous le développement des produits de beauté ?
Le « skincare » aujourd’hui va vers plus de médical, il est de plus en plus scientifique et performant. L’efficacité doit être vraiment là, comme elle l’est avec nos produits. D’autres révolutions sont à venir…
Boutique Augustinus Bader, 84 galerie de Beaujolais, Paris 1er.
Source : Lire Plus






