
Les opérations de recherche ont pris fin. Ce jeudi 24 avril, la préfecture maritime de la Méditerranée a annoncé dans un communiqué de presse que les investigations pour retrouver le marin disparu en mer étaient arrêtées : « Après de nombreuses heures de recherches infructueuses dans des conditions météorologiques difficiles, le préfet maritime de la Méditerranée a décidé l’arrêt des recherches par moyens dirigés ce jeudi 24 avril à la tombée de la nuit. »
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Pourtant, l’institution militaire avait déployé de gros moyens en mobilisant plusieurs bâtiments, des hélicoptères et des aéronefs, dont un avion de patrouille maritime (ATL2) venu en renfort depuis la base bretonne de Lann-Bihoué.
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L’espoir de le retrouver est « désormais nul », a affirmé le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sur X, vendredi 25 avril, alors que les températures de la mer Méditerranée oscillent entre 15 et 16 degrés à cette période de l’année. Ce dernier a partagé sa « très vive émotion » et adressé ses « pensées à sa famille, ses proches, ses frères d’armes et ses camarades d’équipage ». Dans ce tweet, le ministre a donné l’identité de ce jeune second-maître, dont le nom est Léo Soulas.
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Comme annoncé hier par le JDD, le marin était affecté sur le Charles-de-Gaulle, mais était en mission sur la frégate Forbin au moment de sa disparition. Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions naviguait à environ 280 kilomètres au sud des côtes toulonnaises, en direction de son port d’attache, lorsque la disparition du marin a été constatée.
Outre le ministre, l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine, a également posté un message sur son compte X : « J’exprime mes pensées à sa conjointe, à la famille du disparu et à ses camarades du groupe aéronaval. Je les assure de la solidarité indéfectible de la Marine. »
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Le Forbin, dont le retour à Toulon était initialement prévu jeudi, a accosté ce vendredi matin dans le port militaire. Le Charles-de-Gaulle est attendu dans la journée. Quant aux circonstances de la disparition du second maître Léo Soulas, il reviendra à l’enquête confiée à la gendarmerie maritime de les déterminer.
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