
À peine deux jours après la mort du pape François, la classe politique se déchire au sujet de la décision du gouvernement français de mettre les drapeaux en berne le jour de l’enterrement du souverain pontife, ce samedi 26 mars. Plusieurs élus de gauche ont ainsi exprimé leur indignation, envers ce qu’ils perçoivent comme une atteinte à la « laïcité ». Certains ont carrément décidé de ne pas le faire…
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C’est notamment le cas du maire communiste de Cendras (Gard), qui ne baissera pas le drapeau tricolore sur le fronton de l’hôtel de ville. « Je ne trouve pas approprié d’accéder à cette demande. La France est une République laïque, et si l’homme peut mériter tous les hommages pour son action, il reste avant tout une figure religieuse », a fait savoir l’édile sur son compte Facebook.
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S’il « comprend » que « l’État s’appuie sur le fait qu’il était aussi un chef d’État », il ne se pliera donc pas à cette tradition républicaine, réitérée par le préfet du Gard. « Soyons honnêtes : nous ne le faisons jamais ou très rarement pour d’autres homologues, et le Vatican est un micro-État au statut très particulier. Cette justification me semble peu sérieuse, car il est avant tout reconnu dans le monde comme un chef spirituel », a-t-il ajouté.
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Le pape François est loin d’être le premier chef d’État ami pour lequel la France a choisi de mettre ses drapeaux en berne. Les papes Pie XII, Jean XXII et Jean-Paul II, ont eux aussi reçu cet hommage, de même qu’Élisabeth II… ou encore Staline.
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