
Les 135 gardes suisses ne suffiront pas à veiller à la sécurité du Vatican durant l’enterrement du pape François, ce samedi 26 avril. Plus de 50 chefs d’État seront présents dans la cité papale, ainsi qu’environ 200 000 fidèles, venus du monde entier.
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À la veille des funérailles, des milliers de policiers et militaires italiens ont pris place dans la ville de Rome. Ils seront plus de 8 000 à être déployés demain. Un plan de sécurité draconien a été mis en place par le ministère de l’Intérieur italien, dévoile le quotidien Corriere della Serra. Celui-ci s’appuie en particulier sur le positionnement de dizaines de snipers, à la fois autour de la place Saint-Pierre, mais également sur les routes qu’emprunteront les officiels.
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La ville sera divisée en cinq zones, surveillées par des militaires équipés d’armes anti-drone. Les quotidiens italiens rapportent que plusieurs unités antiterroristes et anti-sabotage sont déjà à l’action, tandis que des patrouilles de police inspectent les touristes et les catholiques qui déambulent dans les rues de la Ville éternelle.
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Dans les airs, des hélicoptères tournent sans arrêt. « Notre tâche samedi, c’est d’envoyer les images dans la salle d’opération pour informer les effectifs qui sont sur le terrain », explique Mattéo, pilote d’un des hélicoptères à Europe 1. Une zone d’exclusion aérienne a été mise en place par les autorités, gardée par l’armée italienne. Ce samedi, des avions de chasses Eurofighters seront prêts à décoller à tout instant. Des drones seront déployés dans le ciel italien, qui s’annonce radieux en ce début de printemps. Les rues autour du Vatican seront fermées à la circulation, tandis que des fouilles rigoureuses seront mises en place pour ceux voulant assister aux funérailles.
En mer, la marine italienne déploiera la frégate « Caio Duilio », ainsi que plusieurs autres navires de surveillances, afin d’empêcher toute attaque par voie maritime. Sur le Tibre, des bateaux des forces de l’ordre seront également en alerte.
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Mais la principale préoccupation est le trajet qu’effectueront les dizaines de chefs d’État afin de se rendre dans le mouchoir de poche du Vatican. « L’aspect le plus complexe est l’arrivée de nombreux dignitaires du monde entier, qui convergeront vers Rome pour se rendre en un seul point », détaille ainsi le chef de la police romaine, Roberto Massucci, à la radio italienne RTL 102.5. La route menants aux deux aéroports de Rome, Fiumicino et Ciampino va donc être coupée, et placé sous haute surveillance.
Environ 500 médecins et infirmiers de la protection civile seront également déployés le jour des funérailles. Les obsèques auront lieu à 10 heures, sur la place Saint-Pierre. Le cercueil sera ensuite emporté à la basilique papale de Saint-Marie-Majeure, où le pape François sera – plus discrètement – inhumé.
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