
En une minute, la situation a dégénéré. À Meaux, dans la matinée de ce samedi 26 avril, des militants de la section jeune du Rassemblement national (RNJ) ont été agressés alors qu’ils étaient en train de coller des affiches dans un quartier pavillonnaire. Selon le sénateur RN, Aymeric Durox, « des individus menaçants leur ont intimé de quitter les lieux tout en arrachant lesdites affiches ». Quelques instants après, l’un des membres du RN a été frappé par un deuxième homme.
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L’agression filmée
La scène a été filmée par un militant. Il est d’abord possible d’y voir un homme en train d’arracher les affiches du RN fraîchement collées et d’échanger en même temps avec l’un des militants. « Il n’y a pas de Rassemblement national ici », déclare l’individu. « Mais il y a La France insoumise ? » répond le militant. L’homme rétorque alors : « Et LFI et alors ? Ça n’a rien à avoir avec les fachos. »
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La tension est ensuite montée d’un cran lorsque le militant a promis de recoller les affiches. « Recolle. La tête de ma mère, tu vas voir », menace l’individu. Un deuxième homme s’est alors approché et a intimidé le militant, loin de se laisser faire. L’agresseur lui a alors asséné de violents coups de poing.
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Une plainte déposée
« D’autres personnes sont venues après envenimer la situation et un portable d’une des jeunes a été volé, occasionnant une plaie », précise Aymeric Durox. Une plainte doit être déposée. « Les agresseurs pensent qu’il n’y a pas de vidéos et prétendent que ce sont nos jeunes de 20 ans, dont une fille, qui les ont agressés. Le cogneur prétend aussi que Tony l’a agressé en premier et lui a mis un coup d’épaule. Technique de victimisation classique. Pas de chances pour eux, nous avons toutes les preuves », ajoute le sénateur.
L’un des hommes aurait également affirmé aux militants travailler à la mairie de Meaux. « J’espère que vous prendrez les sanctions qui s’imposent au vu de son comportement inadmissible. Les usagers du service public n’ont pas à côtoyer de telles personnes violentes, indignes de la fonction publique », a enfin déclaré Aymeric Durox en s’adressant au maire Jean-François Copé.
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