
Le torchon brûle entre Charlie Hebdo et La France insoumise. « Combien de temps allons-nous encore supporter cet escroc ? », s’interroge Charlie Hebdo en Une de son nouveau numéro. Le journal satirique caricature Jean-Luc Mélenchon en faisant référence à son changement de ligne sur l’islam.
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Un choix éditorial qui a ravi plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles l’ancien président du Printemps républicain, Amine El Khatmi, qui s’est fendu d’un tweet : « Toujours Charlie ». De même, le député du Rassemblement national (RN) Julien Odoul écrit sur la plateforme X : « Tout est dit. Merci Charlie Hebdo. »
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De nombreux internautes ont également réagi à cette Une, certains d’entre eux saluant le parti pris du journal (« Bravo Charlie », « Le courage de Charlie Hebdo, toujours debout », « Superbe Une »), tandis que d’autres reprochent à celui-ci de s’en prendre à la figure insoumise sur le thème de l’islam (« Je ne suis pas Charlie », « Vous devriez fermer votre canard », ou encore « Pourquoi Charlie Hebdo n’est plus de gauche ? »)
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Sur la couverture de Charlie Hebdo, Jean-Luc Mélenchon est représenté les yeux rougis par les larmes, en train de tenir un téléphone portable. À côté, un tweet du leader insoumis, datant de novembre 2015, est reproduit. À l’époque, l’homme politique avait écrit : « Je conteste le terme d’islamophobie. On a le droit de ne pas aimer l’islam comme on a le droit de ne pas aimer le catholicisme. »
Une déclaration diamétralement opposée aux dernières positions de Jean-Luc Mélenchon, qui dénonce désormais l’« islamophobie » qui gangrènerait la société française. L’Insoumis a récemment été accusé, notamment par la droite, d’instrumentaliser le meurtre d’Aboubakar Cissé, tué vendredi dernier dans une mosquée du Gard. Dimanche 27 avril, Jean-Luc Mélenchon avait été ému aux larmes par le témoignage d’une manifestante, lors d’un rassemblement à Paris « contre l’islamophobie » organisé en réaction à ce drame.
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Une émotion qui n’a pas convaincu ses opposants, pointant les ambitions électorales de Jean-Luc Mélenchon. « C’est un simulacre. C’est l’instrumentalisation d’une souffrance, juge le député RN Sébastien Chenu sur BFMTV. On n’a jamais entendu Jean-Luc Mélenchon se positionner ou pleurer pour des gamins qui se sont fait trucider à travers la France. »
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