
Présent dans plusieurs villes françaises, comme à Paris, Lyon, Grenoble et Avignon, le groupuscule Urgence Palestine a été créé à l’automne 2023 en réaction à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, à la suite de l’attaque meurtrière perpétrée par le Hamas en Israël le 7 octobre de la même année. Ce mouvement soutient la « résistance du peuple palestinien » et prône, plus largement, la « lutte contre l’oppression coloniale et les guerres impérialistes ».
Publicité
Retrouvez toutes les antisèches du JDD
La suite après cette publicité
Urgence Palestine, fer de lance des mobilisations pro-palestiniennes en France
« Stop à l’occupation, au colonialisme et à l’apartheid ! Non à la répression de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien ! ». C’est en ces termes qu’Urgence Palestine présente ses revendications sur son compte X.
La suite après cette publicité
La défense du peuple palestinien constitue le premier combat du collectif, qui prétend vouloir mettre fin au « génocide » des Gazaouis depuis l’attentat du 7-Octobre. Urgence Palestine milite entre autres « pour la fin de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid » et exige l’instauration d’un boycott et de sanctions contre Israël. Le collectif remet aussi en cause « la complicité du gouvernement français avec les crimes israéliens » et dénonce « la répression du gouvernement Macron » à son encontre.
Appels à l’Intifada, propos antisionistes, débordements…
Dans le contexte de guerre entre l’État hébreu et le Hamas, Urgence Palestine appelle régulièrement à manifester un peu partout en France. Des mobilisations qui sont parfois émaillées d’incidents, comme des appels à l’Intifada. L’organisation s’est en outre distinguée par des déclarations antisionistes et par la publication de citations du fils du chef du mouvement terroriste Hamas Ismaïl Haniyeh, après la mort de ce dernier. Une radicalité qui a motivé la décision du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, de lancer une procédure de dissolution de l’organisation ce 30 avril, pour des raisons d’ordre public.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
En réaction, Omar Alsoumi, cofondateur et porte-parole d’Urgence Palestine, a fait savoir qu’il ne comptait pas « lâcher l’affaire » et a accusé le gouvernement de se rendre « complice du génocide » à Gaza et de « s’aligner avec l’extrême droite ».
La gauche radicale vole au secours d’Urgence Palestine
Des mouvements militants de la gauche radicale protestent contre la perspective de cette dissolution. Parmi eux : Tsedek !, « collectif juif décolonial », le Parti des Indigènes de la République et le parti NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste). Celui-ci apporte « son soutien sans faille » au collectif, accusant le gouvernement de « poursuivre ses tentatives de faire taire les voix de soutien au peuple palestinien » et de verser dans « l’islamophobie ».
Ces dernières années, le Collectif Palestine vaincra et le Comité action Palestine ont eux aussi fait l’objet d’une dissolution, sous l’ordre du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Source : Lire Plus





