On connaît bien sûr les marches rouges que les stars internationales gravissent chaque mois de mai, à l’occasion du Festival international du film de Cannes, pour accéder aux projections du théâtre Lumière. Désormais, depuis sept ans, un mois plus tôt, c’est un tapis rose que foulent actrices, comédiens et showrunners venus du monde entier pour défendre des séries que le public pourra découvrir dans les mois à venir.
Dix ans quasiment jour pour jour après la diffusion du premier épisode du Bureau des légendes d’Éric Rochant, c’est son adaptation américaine très attendue qui a été montrée en ouverture de Canneseries jeudi soir : produite notamment par George Clooney, l’addictive The Agency (sur Canal+ en mai) reprend les codes de la fiction française désormais culte dans le cadre d’une ambiance à l’anglo-saxonne, et on s’amuse à retrouver les traits de caractère de Malotru, Socrate et Rocambole dans les nouveaux personnages incarnés par des stars hollywoodiennes, Michael Fassbender, Richard Gere et Katherine Waterston en tête.
Le lendemain, c’est le deuxième volet d’une autre franchise à succès qui a attiré le public : The Walking Dead : Dead City (le 5 mai sur Ciné+ OCS), de Scott M. Gimple avec Jeffrey Dean Morgan, tous les deux présents à la projection. Un spin-off qui a dû faire plaisir au président du jury de cette édition, l’acteur Norman Reedus, interprète de l’un des héros de la saga depuis 2010 et en tournage de la troisième saison de The Walking Dead : Daryl Dixon.
Place à la compétition des fictions courtes avec six créations
Outre la compétition avec huit candidats venus de Norvège, des États-Unis, de Belgique (très représentée cette année), de Finlande, d’Islande, de Corée et de France (Malditos, polar sur le monde des gitans avec Céline Sallette, diffusé sur Max le 2 mai), Canneseries propose un aperçu de la production internationale grâce à de nombreux programmes présentés en avant-première et suivis de discussions avec les créateurs et comédiens : on a ainsi pu visionner la deuxième saison d’Aspergirl (sur Ciné+ OCS Signature en mai), comédie portée par une Nicole Ferroni toujours touchante dans le rôle d’une femme en décalage à cause de sa maladie mais à la maladresse drôlement généreuse, Ma femme est une espionne (bientôt sur M6) dans laquelle Marie Gillain découvre, à la suite d’une chute, qu’une partie de sa mémoire avait été effacée et qu’elle avait été agent des services secrets français, et la suite d’Escort Boys, où les quatre héros sont obligés, après l’échec de leur projet hôtelier, de se remettre au service du désir des femmes (le 13 juin sur Prime Video).
On aura aussi découvert Un monde meilleur, huit épisodes audacieux made in Germany imaginant qu’on libère des prisonniers pour leur offrir une chance de réinsertion dans la société et qui doivent affronter les préjugés et leurs difficultés (prochainement sur Canal+), et la nouvelle création originale de la chaîne cryptée, Plaine orientale (diffusion en mai), une passionnante histoire d’alliance entre un frère dealer et une sœur juge d’instruction pour démanteler la mafia en Corse.
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Aujourd’hui, place à la compétition des fictions courtes avec six créations qui relèvent le défi de séduire avec des épisodes entre 7 et 24 minutes, puis demain à celle des séries documentaires. Et à une conversation avec Nicola Coughlan, l’héroïne de La Chronique des Bridgerton. Avant la diffusion, lors de la cérémonie de clôture mardi, des deux premiers épisodes du Comte de Monte-Cristo : une production franco-italienne signée Bille August avec Sam Claflin et Ana Girardot, diffusée prochainement sur France Télévisions
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