
Des Français de part et d’autre du front ukrainien ? Lors d’une déclaration à l’agence de presse officielle Tass ce mercredi 30 avril relayée par Le Figaro, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que « certains citoyens français combattent sur le front aux côtés de la Russie ». « Il y a toujours eu en France des gens qui partagent les valeurs de la Russie », estime le maître du Kremlin, ajoutant que « de tels citoyens existent encore aujourd’hui ».
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Ces combattants français seraient réunis dans une unité baptisée « Normandie-Niémen », selon le chef d’État. Une référence à une unité formée en 1942 et composée de pilotes français volontaires, qui ont combattu l’Allemagne nazie sur le front de l’Est aux côtés de l’armée soviétique.
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Selon une émission de la chaîne de télévision publique russe RIA, citée par Le Figaro, une trentaine de Français seraient passés par cette unité, spécialisée dans l’emploi de drones. Parmi eux, un certain Gauthier, ex-militaire, expose ses motivations en ces termes : « Russes et Français doivent lutter ensemble contre les “idées dégénérées” de l’Occident et le mouvement LGBT, qui sont moralement destructeurs ».
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« Russes et Français doivent lutter ensemble contre les “idées dégénérées” de l’Occident et le mouvement LGBT »
La participation de Français aux côtés de l’armée ukrainienne a davantage été documentée. Dès le début de la guerre, en 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité les volontaires étrangers à rejoindre une « Légion internationale » afin de repousser l’envahisseur russe. Des ressortissants français ont répondu à l’appel : si le Quai d’Orsay dément l’existence de « mercenaires » français sur le front, Paris a confirmé la mort de plusieurs combattants français ayant rejoint la Légion internationale depuis le début des hostilités.
Trois ans après le début du conflit en Ukraine, qui a valu à la Russie de lourdes sanctions économiques de la part des Occidentaux, l’administration Trump tente de convaincre Moscou de négocier avec Kiev une fin des hostilités. Le 23 avril dernier, le président américain a assuré qu’il « pens(ait) avoir un accord » avec la Russie, mais que les échanges étaient « plus difficiles » avec Volodymyr Zelensky. Le devenir des territoires ukrainiens occupés par l’armée russe fait partie des enjeux clés.
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Récemment, le président américain a assuré qu’il pensait que son homologue ukrainien était prêt à céder la Crimée à la Russie, une idée que Kiev a longtemps refusé d’envisager. En outre, la progression de l’armée russe sur le terrain pourrait décourager Vladimir Poutine de mettre un terme rapide au conflit.
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