
Quelques minutes après le départ de la grande marche intersyndicale, de violents heurts ont soudainement éclaté. Avec la police ? Non, la cible des militants antifascistes vêtus de noir était cette fois-ci le stand du Parti Socialiste, qui se trouvait sur le parcours de la manifestation. Rapidement, un attroupement se forme, et des hués commencent à être lancés. « Tout le monde déteste le PS » a remplacé dans la bouche des marcheurs les traditionnels slogans anti-extrême droite. Un attroupement se forme, des menaces sont proférées. Puis, les coups sont arrivés.
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Projectiles, coups de poing…
La cohue devient alors générale, les canettes de bière volent et les horions pleuvent. Plusieurs pétards sont projetés sur le stand du PS. Sur les vidéos de l’attaque, l’on peut clairement distinguer un groupe vêtu de noirs, porteur de drapeau antifasciste. Cagoulés, les militants de gauche radicale se pressent contre le stand du PS, et poussent violemment les sympathisants du parti à la rose. Des coups de parapluies sont portés, sous les regards interloqués d’élus ceints d’écharpes tricolores. Face à la menace des antifascistes, le député du Parti socialiste Jérôme Guedj est exfiltré par la police hors du cortège.
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Des coups de parapluies sont portés, sous les regards interloqués d’élus ceints d’écharpes tricolores
Le Parti à la rose déplore plusieurs blessés dans ses rangs, et affirme que son stand a été complètement détruit.
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Réactions politiques
Plusieurs responsables du Parti à la rose ont condamné ces violences sur le réseau social X. « Aujourd’hui à la manifestation du 1er mai, les socialistes tenaient un point fixe festif sur le boulevard de l’hôpital à Paris. Nous avons été insultés puis attaqués par des blacks blocks : ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards. Un camarade a été traîné et lynché au sol, un autre élu a été blessé. Notre service d’ordre nous a défendus avec courage jusqu’à l’arrivée de la police. Notre stand a été détruit. Je n’ai pas de mots assez forts pour condamner la haine et la violence à laquelle nous avons fait face. Honte à ceux qui se réclament du peuple et défilent à la fête du travail pour attaquer d’autres militants. Nous ne nous laisserons pas intimider », déclare l’eurodéputée PS Chloé Ridel.
Une opinion partagée par son confrère au Parlement européen, Pierre Jouvet : « Tout mon soutien aux camarades socialistes violemment pris pour cible lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Arracher des drapeaux, frapper, blesser, détruire un stand politique : ces actes insultent la lutte sociale et les valeurs que nous célébrons aujourd’hui.
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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également dénoncé ces violences. « À Paris, un local du PS a été la cible de jets de projectiles par des manifestants particulièrement hostiles et violents qui s’en sont pris aux militants du Parti socialiste », fustige l’homme politique. Ce dernier cible ensuite l’extrême gauche : « Nous ne reculerons pas devant la violence politique que l’extrême gauche essaie d’installer dans notre pays. »
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