
Jusqu’à présent, toute personne capable de prouver un lien de parenté avec un citoyen italien ayant vécu après 1861 – année de l’unification de la botte italienne – pouvait prétendre à obtenir la nationalité du pays latin par droit du sang. Désormais, seuls les étrangers pouvant établir une filiation directe avec un parent ou un grand-parent né italien pourront faire valoir ce droit.
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Pour le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, cette réforme vise à « éviter les abus ou les phénomènes de commercialisation des passeports italiens ». Elle devrait aussi, selon lui, permettre de désengorger les services consulaires, souvent saturés, en concentrant les efforts administratifs sur les dossiers jugés les plus légitimes.
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« Ce changement permettra d’améliorer l’efficacité des services consulaires, qui pourront se consacrer exclusivement à ceux ayant un lien concret avec l’Italie », a-t-il précisé.
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Présentée à la Chambre des députés fin mars, la réforme intervient alors que plus de 60 000 procédures de vérification de citoyenneté sont actuellement en cours. Selon les chiffres du gouvernement, la population italienne résidant à l’étranger a bondi de 40 % en dix ans, passant de 4,6 à 6,4 millions de personnes.
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