Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a affirmé que certains pays européens avaient une part de responsabilité dans le double meurtre antisémite de Washington, qui s’est déroulé ce mercredi 22 mai. « Il existe un lien direct entre l’incitation à la haine antisémite et anti-israélienne, et ce meurtre », a déclaré ce responsable. Cette haine antisémite serait « le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe ».
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Des accusations particulièrement graves, alors que l’ensemble de la communauté internationale a exprimé son soutien à la communauté juive après l’attaque à l’arme à feu qui a coûté la vie à un jeune couple d’employés de l’ambassade d’Israël aux États-Unis, devant le musée juif de la capitale américaine. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a évoqué sur Telegram un « meurtre antisémite choquant ». « Nous constatons le terrible prix de l’antisémitisme et l’incitation furieuse à la violence contre l’Etat d’Israël », a-t-il déclaré.
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En France, les déclarations du responsable israélien ne passent pas. Il s’agit de « propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés », a estimé Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. « La France a condamné, la France condamne et la France continuera à condamner toujours et sans ambiguïté tout acte antisémite ».
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Depuis Nice où il est en déplacement, le ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a répété que la France avait condamné « avec la plus grande fermeté cette abomination, cette attaque horrible qui a visé des diplomates israéliens ». Ce jeudi matin le ministre a adressé un message à son homologue israélien « pour lui dire à quel point [il] étai[t] peiné de ce qui s’est produit, à quel point [il] pensai[t] aux familles de ces diplomates, mais aussi à tous leurs collègues au ministère des affaires étrangères israélien ».
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