
« Nous sommes très inquiets sur l’absence de limite dans cette loi sur l’aide à mourir ». Au côté de son mari, Cyrille Jeanteur, lourdement handicapé, Magali se bat depuis des années pour alerter sur l’euthanasie et ses dérives. En 1997, Cyrille, polytechnicien père de trois enfants, subit un grave accident de voiture. Ses membres ne répondent plus, mais il a conservé ses facultés cognitives. Placé en réanimation quelques mois après son accident, les médecins souhaitent arrêter les soins. Mais son épouse, Magali, ne l’entend pas de cette oreille.
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La mère de famille, elle-même médecin, va convaincre ses confrères de le laisser vivre, puis de le placer dans un service de maladies infectieuses. Peu à peu, Cyrille reprend vie, et recommence à communiquer avec ses proches. « Il a été soigné et s’est réveillé trois semaines plus tard. Je lui ai demandé s’il voulait mourir, il m’a fait signe que non. Quand il a pu s’exprimer en pointant l’alphabet, sa première phrase a été “Je suis Cyrille Jeanteur, je suis vivant et je veux vivre” », racontait Magalie auprès du Figaro en 2015. Les deux époux ont repris leur vie, certes de manière différente, mais toujours avec beaucoup de bonheur.
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Aujourd’hui, Magalie et son mari prennent la parole sur les réseaux sociaux contre le projet de loi sur la fin de vie, qui est actuellement débattu à l’Assemblée nationale. En cause : le « droit à l’aide à mourir », récemment approuvé par les députés, qui pourrait encourager l’euthanasie des plus vulnérables.
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Le couple appelle dans une vidéo diffusée sur la plateforme X tous ceux qui seraient éligibles à cette aide à mourir, comme « les malades psychiques et physiques, les handicapés, les malades chroniques », à se rassembler autour de l’Assemblée nationale samedi prochain, pour « dire à nos députés, Aidez à vivre, plutôt qu’à mourir ».
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