
Le NB.1.8.1. C’est le nom du nouveau variant du Sars-CoV-2. Singapour, Taïwan, Hongkong… Ces derniers jours, les autorités des pays asiatiques ont alerté la population sur une prolifération de ce nouveau type de Covid-19. En Europe, il a également été détecté dans plusieurs pays, dont la France où quatre cas ont été recensés, rappelle Le Figaro. Ce nouveau variant a été placé sous surveillance, ce vendredi 23 mai, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Faut-il pour autant s’en inquiéter ?
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Le Sars-CoV-2, virus responsable du Covid-19, continue à circuler partout dans le monde. Comme de nombreux autres virus, il ne cesse d’évoluer par des modifications, des ajouts ou des suppressions dans son code génétique. L’apparition d’un nouveau variant n’a donc rien de surprenant. Pour autant, comme le fait l’OMS, il convient de le surveiller, car certaines évolutions génétiques peuvent permettre au virus d’être plus contagieux, de provoquer des maladies plus sévères ou d’échapper à l’immunité acquise lors de la précédente infection ou grâce aux vaccins.
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Le classement « en cours d’investigation » de l’Organisation mondiale de la santé n’est pas lié à des craintes particulières sur sa dangerosité. Cela signifie simplement que ses modifications génétiques peuvent avoir un effet sur ses caractéristiques et qu’il existe des signaux montrant qu’il pourrait remplacer les autres variants en circulation, mais que son impact clinique est incertain. Le NB.1.8.1 est donc encore loin d’un classement dans la catégorie des « variants préoccupants ».
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En outre, il a été détecté pour la première fois fin janvier. Début mai, une équipe de chercheurs chinois a publié une analyse des caractéristiques de plusieurs variants, dont le NB.1.8.1. Selon les chercheurs, il semble être, parmi les variants qui circulent en ce moment, le plus à même de contourner nos défenses immunitaires pour nous infecter. Selon l’OMS, certaines mutations pourraient aussi le rendre davantage transmissible.
L’Organisation mondiale de la Santé se veut toutefois rassurante. Le risque posé par ce nouveau variant est jugé faible à l’échelle mondiale. D’une part parce que « les données actuelles n’indiquent pas que ce variant entraîne une forme plus grave de la maladie », d’autre part car « les vaccins contre la Covid-19 actuellement approuvés devraient rester efficaces ». En France, le variant n’est pas encore installé malgré les quelques cas recensés. Même s’il se répand et entraîne une reprise épidémique, rien ne dit que celle-ci sera plus importante et plus grave que les dernières vagues, qui sont restées limitées.
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