
Bruno Retailleau passe à l’offensive, cinq jours après la publication d’un rapport inquiétant sur l’influence des Frères musulmans. En déplacement à la préfecture des Hauts-de-Seine, à Nanterre, ce lundi 26 mai, le ministre de l’Intérieur a promis de « rendre l’État plus efficace dans sa lutte contre l’islamisme ». Il a martelé que le « déni n’est plus possible » sur le sujet, tout en dénonçant « une menace » contre la nation.
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Le nouveau patron des Républicains veut étendre un dispositif déjà existant : les Cellules de lutte contre l’islamisme radical (CLIR). Lancés en 2019, ces organes présents dans tous les départements réunissent des représentants de différents services de l’État, du ministère de l’Éducation à la Santé. Leur rôle est d’établir un diagnostic de l’état de la menace islamiste dans chaque département et de centraliser les informations à ce sujet.
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Mais le locataire de la place Beauvau veut aller plus loin. Il souhaite déployer des CLIR renforcées dans les départements les plus touchés par l’entrisme islamiste. Son objectif est de renforcer les contrôles de terrain, par exemple dans les clubs sportifs ou les associations culturelles.
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Bruno Retailleau a également dévoilé les contours de l’organisation qu’il souhaite mettre en place pour « s’attaquer aux écosystèmes islamistes ». Elle « va reposer, un peu à l’image de ce qui a été fait sur le terrorisme, sur un chef de filât en matière de renseignement », qui sera confié à Bertrand Chamoulaud, directeur national du renseignement territorial.
En outre, le premier flic de France a rappelé le rôle de la direction des libertés publiques. Cet organisme gouvernemental est sollicité par le biais d’équipes chargées de récolter des preuves et de monter des dossiers, dans le but de mettre en place des mesures d’entrave administrative. Cela peut passer par la fin de subventions municipales, la fermeture de certains lieux et la mise en examen d’individus appelant à la haine.
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