
Le mouvement BDS vise à exercer une pression sur Israël, afin de mettre fin à ce qu’il considère être des violations du droit international et des droits des Palestiniens. Ses trois revendications principales sont : la fin de l’occupation des territoires arabes occupés depuis 1967, la reconnaissance de « l’égalité complète des droits pour les citoyens arabo-palestiniens vivant en Israël » et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens tel que stipulé dans la résolution 194 de l’ONU.
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Disant s’inspirer de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, BDS se présente comme une campagne non violente de la société civile mondiale et accuse Israël d’instaurer un « apartheid » à l’encontre des Arabes.
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Origines du mouvement
Le mouvement BDS a été formellement lancé le 9 juillet 2005, en réponse à l’échec des négociations de paix et à la poursuite de l’occupation israélienne de territoires palestiniens. Il a émergé d’une coalition de syndicats, d’associations et d’ONG palestiniens.
Le mouvement s’est structuré autour d’un comité national, le BNC (Boycott National Committee), qui coordonne les campagnes à l’échelle internationale. BDS s’est rapidement étendu à travers le monde, trouvant un écho particulier au sein des milieux universitaires, culturels et syndicaux.
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Actions et controverses
Les actions de BDS incluent le boycott de produits israéliens – ce qui est illégal en France -, le désinvestissement d’entreprises impliquées dans l’occupation de territoires palestiniens et la promotion de sanctions contre Israël. Des campagnes ont visé des entreprises comme Veolia, G4S ou plus récemment Microsoft, accusées de soutenir l’armée israélienne via des services technologiques. Le mouvement a également appelé au boycott culturel et académique d’institutions israéliennes. Longtemps interdit par la justice française, le boycott des produits israéliens est légal depuis mars 2024, à moins qu’il incite à la discrimination, qu’elle soit raciale, sexuelle ou en raison de la nationalité.
BDS suscite des réactions contrastées. Ses partisans le voient comme un outil légitime de lutte pour les droits humains, tandis que ses détracteurs l’accusent de délégitimer Israël et de nourrir l’antisémitisme.
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