
Un an après la dissolution de l’Assemblée nationale décrétée par Emmanuel Macron et les législatives qui ont suivi, le RN reste largement en tête des intentions de vote et creuse l’écart avec ses concurrents. Si le chef de l’État décidait à nouveau d’appuyer sur le bouton, le parti lepéniste obtiendrait entre 32,5 et 33 % des voix selon un sondage Elabe réalisé pour BFMTV et La Tribune, dévoilé ce samedi 7 juin.
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Dans l’hypothèse, aujourd’hui peu probable, de la reconstitution du Nouveau Front Populaire, celui-ci arriverait en deuxième position avec 21 % des voix, contre près de 29 % l’année dernière, devant Ensemble (Renaissance, Horizons, MoDem) avec 15,5 % (contre 21,80 % en 2024) et Les Républicains avec 10 % (contre 8,5 % en 2024). En revanche, dans le cas d’une gauche coupée en deux, l’alliance PS, Écologistes et PCF terminerait derrière le Rassemblement national avec 16 % des votes, contre 10 % pour La France insoumise.
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Un an plus tard, 71 % des Français estiment que la dissolution prononcée par le président de la République a été une mauvaise décision. Plus de 6 personnes sur 10 considèrent que l’absence de bloc majoritaire à l’Assemblée nationale est « une mauvaise chose pour le pays » car « cette situation provoque des blocages et ralentit les prises de décision ».
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En outre, le RN est perçu comme le grand gagnant de cette séquence politique par 42 % des sondés. Une opinion qui a gagné 8 points en l’espace de six mois. Elle est devenue majoritaire, devant l’idée « qu’aucun camp politique ne sort renforcé de cette dissolution » (38 %). Alors qu’une nouvelle dissolution est aujourd’hui constitutionnellement possible – il faut attendre un an avant la dernière -, deux tiers des personnes interrogées n’en veulent pas.
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