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EXCLUSIF – Lucas Digne au JDD : «Je suis très fier de ma carrière»



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8 Juin 2025
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EXCLUSIF – Lucas Digne au JDD : «Je suis très fier de ma carrière»
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Cela faisait des mois que l’on espérait réaliser cet entretien. Disparaître des radars de l’équipe de France durant près de quarante matchs (entre le printemps 2022 et l’automne 2024) et revenir encore plus fort est une performance peu banale qui dit beaucoup du professionnalisme et de la ténacité d’un joueur.

Quels sont les ressorts qui ont permis à Lucas Digne, international finalement assez méconnu en France après être parti à l’étranger dès l’âge de 21 ans, d’évoluer aujourd’hui à son meilleur niveau sous le maillot d’Aston Villa, en Angleterre ? Qui se cache derrière ce latéral gauche complet aux valeurs familiales fortes, fondateur de Smile for Kids, une association d’aide aux enfants en difficulté ? C’est ce que nous avons tenté de percer au fil d’une rencontre simple et sincère il y a quelques jours à Clairefontaine.

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Le JDD. À 31 ans, vous voilà le plus ancien sélectionné des Bleus, vous qui avez connu votre première convocation avant la Coupe du monde 2014…  

Lucas Digne. J’ai vu ça, oui (sourire). C’est une fierté. Je mesure le travail accompli depuis onze ans déjà. Être aussi régulier sur la durée, c’est très difficile à réaliser au plus haut niveau. Avoir passé le cap des cinquante sélections est une fierté supplémentaire. C’est un joli chiffre. Maintenant, il faut qu’il grandisse le plus longtemps possible.

Quand vous repensez au gamin de vingt ans que vous étiez lors de votre première sélection, comment jugez-vous votre évolution ? 

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Je suis très fier de ma carrière et des moments que j’ai pu vivre. J’ai atteint énormément d’objectifs que je m’étais fixés. C’était un rêve pour moi de jouer au Barça, par exemple. J’ai gagné beaucoup de titres, porté le maillot de l’équipe de France, participé à des grandes compétitions, joué dans le plus grand championnat, en Angleterre…

« Didier Deschamps m’a transmis la passion du maillot bleu »

Dans chaque pays où je suis passé, j’ai énormément appris. J’ai fondé une famille et cela m’a fait grandir. Avec mes enfants, c’est une seconde carrière puisque je la vis aussi aujourd’hui à travers mon fils. C’est génial.

La famille est-elle un pilier capital de votre vie ? 

C’est primordial, elle m’apporte une sérénité que je n’imaginais pas. Cela fait quinze ans que je vis avec mon épouse. On s’est rencontrés très jeunes et on a voulu très vite fonder un foyer. On a attendu qu’elle finisse ses études pour construire notre cocon. La famille, c’est une bulle. Quand ça va moins bien au foot, je rentre chez moi et j’oublie tout.

Vraiment ? 

Complètement (sourire). Et je suis sûr que cela sert mes performances sportives. On prend un peu de recul et on se rend compte qu’il y a des choses bien plus importantes que le foot.

Que racontez-vous à vos enfants de la vie et du football ?    

On essaie de leur inculquer des valeurs normales, avant tout le respect pour les personnes autour d’eux, leur faire comprendre qu’ils ont une chance incroyable qui n’est pas donnée à tout le monde. Ce sont mes parents qui m’ont éduqué comme ça. Je suis fier de pouvoir leur montrer l’homme et le papa que je suis devenu. 

Vous avez réussi une superbe saison avec Aston Villa. Vos statistiques dans le championnat anglais sont bluffantes, vous êtes le défenseur qui crée le plus d’occasions dangereuses… 

Mon agent m’en parle souvent (rires). Vu la concurrence, cela prouve mon apport offensif et mon importance au club. J’ai joué 85 % du temps cette saison. Je suis pas fan de toutes les stats mais certaines comme celle-ci sont importantes.

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Serez-vous encore à Aston Villa la saison prochaine ? 

La Premier League est un championnat incroyable d’intensité, avec des matchs de très haut niveau tous les weekends. Il me reste un an de contrat. Je m’y sens très bien mais vous savez que dans le foot tout peut arriver. Je suis ouvert à tout. Quand il ne reste qu’un an de contrat, chacun joue sa partie.

En Angleterre, il n’y a pas l’obsession de la prolongation comme en France, les clubs sont plus sereins financièrement même si Aston Villa va peut-être être sanctionné par le fair-play financier et devoir vendre des joueurs avant le 30 juin. Les dirigeants veulent que je reste, c’est clair et c’est important pour moi.

Après votre long passage à Everton, êtes-vous devenu un peu anglais ? 

Cela fait sept ans maintenant que je vis là-bas. J’ai pris un peu de la mentalité anglaise, je suis beaucoup plus ouvert qu’avant. Je me sentais aussi très bien à Barcelone et à Rome, j’ai adoré ces expériences, apprendre la culture, la langue du pays, sortir, bavarder avec les gens…

Chaque fois que vous arrivez dans un pays, prenez-vous des cours ? 

Oui. En Espagne, j’ai pris des cours intensifs avec mon épouse, on les faisait ensemble, même chose en Italie. Et au bout d’un mois, je donnais une interview en italien (sourire). Pour être épanoui dans la vie de tous les jours, ne pas rester enfermé chez soi, c’est fondamental.

Votre poste de latéral a beaucoup évolué depuis vos débuts. Quel est le plus important aujourd’hui, bien défendre ou être décisif devant ? 

Il n’y a plus le choix. Tout dépend de ce que les coachs demandent mais pour moi, il faut savoir faire les deux. Peu de joueurs peuvent y parvenir mais c’est capital.

Peut-on encore s’améliorer à 31 ans ? 

Si on est à l’écoute, je pense qu’on peut apprendre à tout âge. Quand [l’entraîneur] Unay Emery est arrivé à Aston Villa, il a voulu que les latéraux défendent différemment avec un certain langage corporel. Ce n’était pas du tout celui que j’avais appris.

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Par rapport à la ligne, il me fallait être de dos par rapport à l’adversaire, regarder tout le temps le défenseur central et me tourner dans le sens opposé à celui auquel j’étais habitué depuis quinze ans. Croyez-moi, ce n’est pas facile.

C’est comme la conduite à gauche en Angleterre ? 

C’est exactement ça (rires). Ça m’a fatalement pris un peu de temps mais au final, cela m’est très utile et cela me permet de gagner beaucoup de temps sur les duels. Et ça, je l’ai appris à 29 ans, comme quoi…

Évoluez-vous aujourd’hui à votre meilleur niveau, toutes époques confondues ?

Entre l’expérience que j’ai acquise, la connaissance et la gestion de mon corps, je pense que j’évolue à mon meilleur niveau, oui.

Vous avez connu tout au long de votre carrière des entraîneurs de légende comme Carlo Ancelotti, Luis Enrique ou encore Didier Deschamps, ici, en équipe de France… 

Oui, c’est Carlo Ancelotti qui m’avait dit : « Le football, c’est la chose la plus importante dans notre vie, mais aussi la moins importante par rapport à la famille. » Je ne l’ai pas oublié. Chacun m’a apporté une pièce du puzzle qui a fait ma carrière. Didier Deschamps m’a notamment transmis cette passion du maillot bleu, cette envie de rester au plus haut niveau, l’importance de gagner des trophées parce que c’est ce qui reste.

En évoquant Luis Enrique, l’ancien joueur du PSG que vous êtes (2013-2016) s’est-il réjoui de la victoire du club en Ligue des champions ? 

Bien sûr, très heureux pour mes anciens coéquipiers Presnel Kimpembe, Marquinhos et évidemment tous les Parisiens de l’équipe de France. Quant à Luis Enrique, que j’ai connu à Barcelone, c’est un manager d’exception. Il a ses propres valeurs, il est droit dans ses bottes, comme on dit.

« Luis Enrique savait où il voulait aller avec ce PSG »

C’est quelqu’un de bien, proche des joueurs. Il essaie de leur donner un maximum de confiance. Je ne suis même pas bluffé du niveau où il a amené l’équipe parce que le connaissant, je savais exactement où il voulait aller avec ce PSG.

En équipe de France, vous n’avez pas été appelé entre le printemps 2022 et l’automne 2024. Vous avez raté 29 matchs consécutifs. Un aussi long hiatus est rare. Avez-vous douté de revenir ?

Non, j’ai continué à travailler en club en me disant que si je continuais comme ça, un jour, je reviendrais. Il n’y avait pas de raison. Je connaissais le niveau international et ce dont je suis capable. À aucun moment, je ne me suis posé la question. Et au final, ça a payé.

Même quand vous avez fêté vos 30 ans l’an passé ? 

Oh, mais 30 ans, ce n’est rien, ça. Je me sens mieux aujourd’hui à 31 ans qu’à 26 ou 27. Je travaille depuis quelques années sur de la prévention et d’autres outils pour être dans une forme optimale. Cette année, je n’ai eu aucune blessure, j’ai manqué zéro entraînement.

La victoire en novembre en Italie (1-3), où vous avez été impliqué sur les trois buts français, est-elle votre meilleur match sous le maillot bleu ?

Au niveau des statistiques, certainement car c’est rare pour un défenseur d’être décisif sur trois buts. En termes de qualité de jeu, il y a sans doute d’autres matchs où j’ai été aussi performant mais c’est sûr que celui-ci et le résultat qui avait suivi pèsent lourd. C’était une soirée fabuleuse.

L’équipe de France reste-t-elle le sommet d’une carrière pour un joueur ?

Oui, c’est le plus haut niveau. C’est une énorme fierté de représenter la France, faire partie des 23 sélectionnés. C’est fabuleux à chaque fois. Je me souviendrai toute ma vie de la première convocation, j’avais des frissons. Premiers entraînements, premier match au Stade de France… Inoubliable.

Les jeunes sont-ils sur la même longueur d’ondes ? 

Je ne me fais aucun souci. Quand je vois Désiré Doué, Bradley Barcola ou Warren Zaïre-Emery, ils ont tous cette passion.

Didier Deschamps quittera le poste de sélectionneur en 2026. Ce compte à rebours peut-il influencer votre façon d’aborder la prochaine saison ? 

Oui, car cela va enlever une partie de la négativité autour de son avenir. Il y avait toujours énormément de questions en conférence de presse sur le sujet. Cela peut soulager le groupe et je pense que c’est aussi pour cela qu’il l’a annoncé.

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La Coupe du monde aura lieu notamment aux États-Unis. Terminer votre carrière là-bas, comme Olivier Giroud ou Hugo Lloris, pourrait-il vous tenter ?  

Je ne me suis pas encore posé la question, mais pourquoi pas ? Ça peut être sympa. Le style de vie là-bas est « cool ». Olivier et Hugo ont l’air de bien s’amuser et d’en profiter à fond.

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