L’essentiel
- Un mariage privé impliquant une fillette de 9 ans a été interrompu à Disneyland Paris, déclenchant une intervention de la police et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Meaux.
- Quatre personnes de nationalité étrangère ont été placées en garde à vue suite à cet incident, dont le marié supposé âgé de 22 ans et la mère de l’enfant âgée de 41 ans.
- Selon le procureur adjoint Alexandre Verney : « Les investigations, dont l’examen médical de la mineure, de nationalité ukrainienne, permettait de constater que celle-ci n’avait subi aucune violence, ni aucun acte contraint et que l’évènement s’avérait être une mise en scène ; les convives étant eux-mêmes des figurants. »
Un mariage privé à Disneyland Paris a été interrompu, ce samedi 21 juin, lorsque le personnel a découvert que la « future mariée » était une fillette de 9 ans, déclenchant l’intervention immédiate de la police.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue suite à cet incident, et une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux. Contacté par 20 Minutes, le parquet a confirmé « qu’une enquête pénale a été ouverte par les fonctionnaires de police du commissariat de Chessy à la suite de faits supposés avoir été commis ce matin à Disneyland Paris. Quatre personnes de nationalité étrangère sont en garde à vue. L’enquête se poursuit actuellement sous la direction du parquet de Meaux. »
L’épisode, rapporté par Le Parisien, a laissé les employés de Disneyland « choqués par la situation », selon le quotidien. Le parc avait été en partie privatisé pour le mariage, comme c’est régulièrement le cas. Ce n’est qu’au moment de commencer la cérémonie que des membres du personnel du parc ont découvert que la future mariée était une fillette. La police a été immédiatement alertée et a pu intervenir rapidement pour faire cesser la cérémonie.
« Quatre personnes ont été interpellées et auditionnées : le marié supposé à l’origine de l’évènement, présumé britannique et âgé de 22 ans, la mère de l’enfant, une Ukrainienne âgée de 41 ans et deux personnes de nationalité lettone, âgées de 55 ans et 24 ans », détaille auprès de 20 Minutes Alexandre Verney ; Procureur de la République adjoint de Meaux, Les investigations, dont l’examen médical de la mineure, de nationalité ukrainienne, permettait de constater que celle-ci n’avait subi aucune violence, ni aucun acte contraint et que l’évènement s’avérait être une mise en scène ; les convives étant eux-mêmes des figurants. »
Les gardes à vue de deux des quatre personnes ont été prolongé pour escroquerie et blanchiment.
