
Elles s’appelaient Ambre et Clémence. Ces deux infirmières, âgées de 33 et 34 ans, ont trouvé la mort jeudi 26 juin à l’aube, percutées par un véhicule qui a traversé le terre-plein central de l’A8, à hauteur de Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes. Selon La Provence, le choc, d’une extrême violence, s’est produit vers 6h40, alors que les deux soignantes, mères de famille domiciliées dans le Var, covoituraient pour se rendre sur le lieu de travail.
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Le véhicule qui les a violemment percutées venait en sens inverse. Toujours d’après nos confrères, son conducteur, un jeune homme d’une vingtaine d’années, circulait à vive allure avant de heurter la glissière centrale et de passer de l’autre côté. Il est mort sur le coup. Son passager, âgé de 18 ans, est grièvement blessé. Son pronostic vital est engagé.
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Les premières analyses, rapportées par BFM Nice Côte d’Azur et France 3, ont révélé la présence de cocaïne et un taux d’alcool de 0,74 g par litre de sang chez le conducteur. Une bouteille de protoxyde d’azote, gaz euphorisant, a également été retrouvée à bord du véhicule, précise le parquet de Grasse cité par Nice-Matin.
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L’émotion est immense dans les Alpes-Maritimes et le Var, où les deux victimes étaient connues. Le quotidien azuréen rapporte une vague d’hommages sur les réseaux sociaux. Des montages, des messages de soutien et des illustrations à leur mémoire se sont multipliés. Une cagnotte lancée par leur hôpital a déjà recueilli plus de 11 000 euros.
Mais la tristesse laisse aussi place à la colère. « Au-delà d’un drame insupportable, c’est un meurtre », dénonce une internaute. Pour beaucoup, cette nouvelle tragédie sur l’A8 demande des mesures fortes. « La vraie question, c’est comment on agit pour que ça n’arrive plus ? », interpelle une autre.
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Pour rappel, 700 personnes sont tuées sur les routes chaque année dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21 % de la mortalité routière, selon les services de l’État.
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